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La Diablesse aux 1000 Visages
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30 septembre 2020

Outsiders (The Outsiders) 1983 Francis Ford Coppola

outsiders

Une bande de gamin des quartiers pauvres de Tulsa lutte affronte une bande rivale des quartiers riches, dans les années 60. Coppola livre une ode à la jeunesse (“Stay gold, Ponyboy. Stay gold”) en mettant en scènes gamins gominés, gamines en chaussettes blanches, bagnoles, crans d’arrêt et wak’n’woll. On retrouve le côté expérimental du réalisateur, qui n'essaie pas d’échapper aux archétypes mais les utilise et aligne une série de vignettes appartenant déjà au mythe (on a l’impression d’avoir vu certains plans en poster, il y a longtemps, punaisés sur le mur de la chambre d’une cousine) . Souvent beau, mais manque un peu de souffle. (vu en 2020)

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29 septembre 2020

L'Ennui 1998 Cédric Kahn

ennui

Un intellectuel (qui ne peut s'empêcher de penser ce qu’il vit) rencontre une jeune femme qui est tout son contraire, entend qui pourrait se passer de cerveau, bref tout son contraire. Il va être aspiré dans le néant de cette relation avec cette fille que son intellect ne peut saisir (ce qui ne lui parait pas concevable). Donc ce bonhomme qui ne peut vivre sans tout questionner, se heurte à ce corps qui se contente d’être… corps, et son ego va s’y fracasser. On aurait pu s’attendre à voir ce corps, qui nie ce que cet homme tout de pensées (prof et écrivain) a toujours été, incarné et sensuel, on aura rarement vu un film nous montrer la chose aussi vidé de tout érotisme, aussi vidé de tout d’ailleurs, d'où le titre (les scènes de coucheries ne sont ni belles ni moches, elles sont, sans adjectifs) comme si cela aurait parasité la démonstration que veut nous faire l’auteur. Le film n’est certes pas malhabile, loin de là (un cinema français contemporain sous influence nouvelle vague, je dirais), mais a une façon de rouler tout droit vers sa conclusion, que l’on soupçonne dès le début, monocorde (mais pas monotone), sans marquer d’étape, sans douter, sans être travaillé par l'angoisse de son personnage, peut-être un peu trop sûr de sa démonstration. (vu en 2020)

29 septembre 2020

Angel guts: red porno (Tenshi no harawata: akai inga) 1981 Toshiharu Ikeda

angel guts - rp

Hot comme ces plans baignées de lumières rouges, suintant la solitude et le désespoir, tel est le sexe dans cet Angel Guts décidément pas gai, ni passionnant d’ailleurs avec son embryon d’histoire, mais visuellement stimulant et qui arrive a dégager une ambiance qui fait son effet. Surpris d'apprendre que c'est le même Toshiharu Ikeda qui réalisera Evil Dead Trap sept ans plus tard. (vu en 2020)

29 septembre 2020

Perry Mason Saison 1

perry mason

Dans le LA des années 30, le détective  dans la dèche Perry Mason enquête sur un crime sordide, dans une ville prise entre stupre et puritanisme. On connaît ce genre d’histoire mais on aime toujours. Ça résume mon sentiment : c’est classique et classieux, bien foutu et ne lésinant pas sur les moyens, et ça ne propose absolument rien de neuf. Suffisamment plaisant pour tenter une deuxième saison. (vu en 2020)

24 septembre 2020

La Femme libre (An Unmarried woman) 1978 Paul Mazursky

unmarried woman

Une femme mariée depuis des années quitte son mari infidèle (le con, il part avec une jeunesse et reviendra la queue entre les guiboles, évidemment), constate qu’elle n’est plus rien et doit se réinventer. Mazurski évite la comédie comme le pathos et brosse un portrait réaliste non dénué de tendresse de cette femme , très bien jouée par Jill Clayburgh, dont le film adopte le point de vue. Sûrement, en 1968, le film devait être plus chargé de signification, non pas que la situation ait vraiment changé, mais on en faisait sans doute moins le sujet d’un film. Eh bien c’est touchant et juste, et il se dégage un charme déjà vu mais bienvenue de ce New York de cinéma de l’époque. on remercie Mazurski de ne pas nous prendre par les sentiments mais par le regard. C’est un petit film assez chouette à voir aujourd’hui, que j’ai trouvé presque trop sage, et même par moment trop mignon, comme ce moment où elle chante dans le loft de Saul, qui m’a fait penser à La Croisière s’amuse (c’est pas gentil). (vu en 2020)

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24 septembre 2020

Crime d'amour 2010 Alain Corneau

Dans une multinationale, la compétition entre deux femmes, la patronne et l’employée, la dominatrice et la soumise. La soumise cache bien son jeu et assassine sa patronne en commettant un crime parfait. Bien, c’est plutôt bien emballé, même si l’explication du meurtre en flash-back (pourquoi en noir et blanc?) est un peu facile. Oui alors bien sûr, ceux qui n’ont pas aimé soulève le manque de crédibilité de la chose, de Ludivine Sagnier, de l’histoire en général. Bah, la crédibilité n’est sans doute pas ce vers quoi Corneau tend, plutôt la mécanique et la froideur de ce monde là et du meurtre qui s’y perpétue. Et puis je le confesse, je l’aime bien Ludivine Sagnier. Et la Kristin Scott Thomas aussi, donc je suis content. (vu en 2020)

23 septembre 2020

Je veux juste en finir (I'm thinking of ending things) 2020 Charlie Kaufman

i'm thinking of ending things

Par où commencer ? Voilà un film unique, personnel, qui brasse beaucoup de choses : on y trouve, entre autre, réflexions sur le couple, sur les liens aux parents, sur la critique de cinéma, sur la vieillesse, la dépression, l’arbitraire des pensées qui résonnent dans notre mental, l’illusion, la perméabilité entre la fiction et la réalité... C’est une espèce de scénario univers, fait des intérêts ou obsessions diverses de Charlie Kaufman, finalement pas très enthousiaste quand à l’existence en général, les emprunts aux codes du film d’horreur sont explicites à ce sujet. Là où un Woody Allen aurait beaucoup fait parler ses personnages de leurs petites misères, où les souvenirs et fantasmes seraient clairement reconnaissables, Kaufman tisse un film volontairement confus, ou toutes ses idées et leur représentations deviennent comme poreuses, se déconstruisent, se contaminent les unes les autres, et qu’il va falloir décoder (ou chercher sur le net) pour donner du sens à ce que l’on vient de voir. Il apparaît au final que tout ceci est le portrait du paysage mental confus, désespéré, d’un vieil homme dépressif. La maîtrise de la mise en scène frappe immédiatement et tient le coup tout du long : assez étonnant d’accoucher d’un film aussi riche (et long, un peu trop ? Comme un film sur deux aujourd'hui, me semble) avec seulement une poignée de scènes (grosso modo : deux scènes de voitures, une chez les parents, une au lycée) ; il faut arriver à filmer deux personnes qui causent dans une voiture pendant plus d’une demi-heure, sans qu’on sache encore dans quoi on trempe (et remettre ça une heure après !), non seulement sans ennuyer mais encore en se montrant passionnant. Kaufman arrive à charger toutes ses scènes d’une multitude de détails (la chambre de Jake) qui méritent plusieurs visions (on a envie de s’attarder dans cette chambre, d’y chercher des pistes qu’on sait y s’y trouver). Et Jessie Buckley et Jesse Plemons sont tops. (vu en 2020)

21 septembre 2020

Les Menottes rouges (Zeroka no onna: Akai wappa) 1974 Yukio Noda

Il y a plusieurs choses à dire sur ce film, d’abord la technique très particulière de l'héroïne flic pour coincer ses proies, en gros à base de coucheries et de lancer de menottes. Puis les menottes, rouges donc, comme son manteau, son sac à main et son rouge à lèvres. Enfin le titre français alternatif : L'Aubergine était presque farcie ! J'imagine l'expression dubitative du gars qui lit ça sur la jaquette de sa VHS. A part ça ? C'est un pur film d'exploitation extrêmement divertissant, peut-être le graal du genre, qui balance son lot d'hyper-violence et de scènes très explicites, commes disent nos amis anglo-saxons, qu'on en aurait presque honte à passer un si bon moment. Le film est parcouru d'une énergie pop assez irrésistible en même temps que d''un ton plus que douteux que n'approuveraient ni Haneke ni ma grand-mère. Noda tente des plans dynamiques, colorés, et on pense à Suzuki plus d'une fois, mais ses expérimentations ne se font pas au détriment de la cohérence narrative. On pense aussi forcément à Meiko Kaji, que Miki Sugimoto est loin d'égaler, mais ça n'enlève rien au mérite de la chose. Et le film a sa morale, si, gangsters, flics, politiques, tous pourris. (vu en 2020)

16 septembre 2020

OSS 117: Rio ne répond plus 2009 Michel Hazanavicius

On ne demandait qu'à reprendre une tranche de l'excellent premier opus, et on se retrouve devant un film assez différent. D'abord on rigole beaucoup moins, il y a bien sûr quelque gags sur lesquels on se jette, mais la plupart du temps ça ne marche pas. OSS ne parle-t-il pas lui-même d'un humour pas drôle ? On dirait qu'Hazanavicius veut nous faire rentrer dans l'intimité de son espion, la stupéfaction que l'on avait devant ce gars n'est plus là car on ne l'observe plus avec les autres, on est avec lui, et tout le monde à l'air de le trouver normal, sauf cette espionne du mossad, mais cette dernière est franchement loupé. Il aurait fallu qu'elle soit assez fine pour former un couple équilibré avec Dujardin (Bérénice Bejo y arrivait) mais elle finit par donner raison à l'Hubert tant elle est irritante. Bref, le point de vue s'est déplacé, l'équilibre du premier volet est rompu, tout est moins fin. D'autre part Hazanavicius se complait quelque peu à faire de l'esthétique vintage comme d'autre de l'easy listening, c'est agréable pendant le générique, puis ça devient chiant. Déçu, même si c'est largement au dessus du niveau général de la comédie franchouillarde. (vu en 2020)

14 septembre 2020

OSS 117: Le Caire, nid d'espions 2006 Michel Hazanavicius

Une comédie française en apesanteur, vraiment drôle, qui ne ressemble pas à une suite de sketch, rien que pour ça, on s'incline bien bas. Je n'ai jamais vu d'OSS 117 originaux, ni lu d'ailleurs (moi, à part  San antonio...), mais on comprend qu'Hazanavicius en a vraiment regardé lui, et réussit à recréer ce qui faisait ces films, avec beaucoup de respect, sans second degré. L'humour nait non pas du coté ringard de ces productions (l'étaient-elles ?), mais de la stupéfaction de voir débouler Dujardin (vraiment excellent) en personnage raciste, mysogine, frimeur, détestable, génial. A un moment, Dujardin sourit toutes dents dehors, ravi du compliment quand Bérénice Bejo lui fait remarquer qu'il est finalement très français, tout est là. (vu en 2020)

14 septembre 2020

Le Pornographe (Erogotoshi-tachi yori: Jinruigaku nyûmon) 1966 Shôhei Imamura

pornographers

On est bien dans un film d'Imamura, avec ces gens plus ou moins dans la dèche, plus ou moins dans la légalité, qui font des pieds et des mains pour continuer à faire ce qu'ils savent faire, observés sans jugement ni complaisance mais pas sans tendresse. Le récit est linéaire mais semble déstructuré, sans doute parce que l'on passe d'une scène à l'autre sans qu'elle soient vraiment liées, sans que la fin d'une séquence appelle la prochaine. Formellement parlant, c'est magnifique, Imamura trouve des façons géniales de placer sa caméra, épiant ses personnages depuis le haut (déjà vu dans Cochons et Cuirassés), depuis l'acquarium du poisson (la réincarnantion du mari défunt...), ou plus généralement nous mettant dans la position d'un voyeur, surprenant des jambes dénudées par l'entrebaillement d'une porte, ou une étreinte à travers une fenètre grillagée. Ses personnages ont toujours l'air enfermés quelquepart. C'est très beau, et j'avoue que j'ai plus apprécié l'esthétique de la chose que le récit. Un récit qui quitte par moment le réalisme, oscille entre rigolade er noirceur. Notons que le film parle d'Ogata, qui gagne sa vie en produisant de la pornographie sous toutes ses formes, qui lorgne sur sa belle fille mineur, mais jamais Imamura ne se rince l'oeil, au contraire, la scène ou un père doit tourner une scène de viol avec sa fille attardée fait quand même réfléchir, même Ogata. (vu en 2020)

13 septembre 2020

13 assassins (Jûsan-nin no shikaku) 2010 Takashi Miike

13 assassins

On peut dire que Miike fait du classique ici, même si on reconnait le bonhome aux détours de certaines scènes qui brillent d'un éclat noir et sadique. On a donc affaire a un chambara (c'est un remake je crois), ses éternelles chamailleries entre clans rivaux, on a un peu de mal à prendre ses repère au début (mais c'est qui celui-là, et il trahi qui ?) mais on retombe vite sur nos pieds. Très vite, il est impossible de ne pas penser aux 7 samourais, de par le titre, le déroulement, le recrutement des ronins, le voyage vers le village, la mise en place du piège, puis l'affrontement. Il ya même un personage qui rappelle celui de Toshiro Mifune. Miike s'en tire très bien, il progresse d'une façon sûre, efficace, vers le combat final. Celui-ci occupe les quarantes dernières minutes sans qu'on regarde ailleurs, c'est donc du bon. Et on constate que Koji Yakusho est décidement partout. (vu en 2020)

13 septembre 2020

Soul (Shi hun) 2013 Mong-Hong Chung

soul

C'est un film qui emprunte les sentiers d'un thriller horrifique pour parler de relations familiale bancals, des non dits, etc. On peut penser que les meurtres qui font le récit n'arrivent pas vraiment (ça pourrait expliquer l'absence de réaction du vieux quand il découvre le corps de sa fille gisant dans son propre sang), que la possession du fils n'est que le résultat du suicide de sa mère, son absence au monde, mais quand même, ils ont ont bien lieu, non ? Toujours ce rythme pépère chez ce réalisateur, cette façon de progresser à son rythme, de préférer les petites routes peu fréquentées, de brouiiler les pistes, cette fois au risque de se perdre, et de nous perdre avec. (vu en 2020)

12 septembre 2020

Impetigore (Perempuan Tanah Jahanam) 2019 Joko Anwar

impetigore

Je me suis dit, tiens, regardons un petit film d'horreur indonésien, ça changera des navets qu'on nous sert à la pelle que je ne regarde d'ailleurs pas. ah bien non, ça change pas, c'est toujours la même chose, la même histoire idiote, les même effets archi usés, les mêmes personnages qui font ce qu'il faut pas faire alors que toi tu te serais barré vite fait, et puis on est en 2020, alors indonésien, belge, américain ou guatémaltèque, c'est comme le vin, qu'est-ce que ça peut bien changer ? (vu en 2020)

11 septembre 2020

The Devil in Miss Jones 1973 Gerard Damiano

devil in miss jones

C'était quand même une bonne idée de commencer par une scène d'une tristesse absolue, le suicide de l'héroïne, totalement impensable aujourd'hui (c'est déjà impensable de raconter quelque chose, bref on connait la musique). Le rôle principale n'est pas tenue par une jeunesse tout juste majeur mais par une femme de quarante ans (38, scuse-moi) dont on voit le vécu. Plus le soin apporté à la photo, à la musique (on y entend un thème d'Il Etait une Fois Dans l'Ouest, ça fait drôle !), me fait dire que le plus audaciaux là-dedans n'est pas la bagatelle. (vu en 2020)

11 septembre 2020

Murder à la mod 1968 Brian De Palma

murder a la mod

C'est pas encore tout à fait ça, et je suis un fan absolu du monsieur, mais on y voit déjà beaucoup de ce qui fera le De Palma qu'on aime : le goût de l'expérimentation, la multiplicité des points de vue et ce plaisir à tromper le spectateur, l'amour de la caméra, et des jolies filles qui se dénudent avant de se faire trucider à l'arme blanche. On y sent l'énergie de ce cinéma underground new yorkais, mais le film est beaucoup trop arty pour son propre bien, c'est un laboratoire d'idée auquel il manque du liant, une vue d'ensemble, de vrais personnages. (vu en 2020)

10 septembre 2020

L'Extase de la rose noire (Kurobara shôten) 1975 Tatsumi Kumashiro

extase de la rose noire

Les scènes obligées sont assez belles, comme d'ailleurs tout le film, et s'intègre bien au récit, bien. Il faut voir Naomi Tani bouger et s'abandonner pour saisir pourquoi elle est devenue une égérie du pinku eiga, elle est irrésistible, alors qu'elle me laisse indifférent en photo. Un jour quelqu'un m'a dit que le mouvement, c'est la vie... Un ton libertaire souffle sur le film, qui rappelle Imamura bien sûr, dans son portrait de ce monde en marge, vivant et passionné. Joli titre en passant. (vu en 2020)

10 septembre 2020

Bob le flambeur 1956 Jean-Pierre Melville

bob le flambeur

Admirable, la façon dont Melville arrive à peindre ce petit monde, les flics, les malfrats, les autres, ce code qui les lient, qu'ils respectent, ou pas. Interprétation nickel, Roger Duchesne en tête, même Isabelle Coray (tiens tiens...) avec son jeu "en dehors". L'autre chose appréciable, c'est la façon dont il déjoue la fin de cette sempiternelle histoire du truand qui tente un dernier coup, joli ! (vu en 2020)

10 septembre 2020

Le Silence de la mer (1949)

silence de la mer

C'est le premier long de Melville, c'est très bon, très bien tenu. Le film fonctionne sur la répétition des visites du soir de cet officier allemand chez ses logeurs, un vieil hommes et sa nièce. Melville arrive a suffisamment varier le filmage de celles-ci, et y ajoute quelques séquences en extérieurs. Howard Vernon, digne, éloquence impeccable, impressionne. Son apparition dans le cadre de la porte a quelque chose du Nosferatu de Murnau, bien vu, il est tel que l'oncle et la nièce l'envisage, et il n'aura de cesse de contredire patiemment cette image. On sent que Melville met en place un dispositif qui va lui permettre de faire avec des conditions de tournage difficiles, et il s'en tire haut la main. (vu en 2020)

5 septembre 2020

Pecker 1998 John Waters

Pecker

Je pensais voir une bonne comédie, je ne connais pas John Waters plus que ça mais il a l'air bien sympathique ma foi. Sympathique certes mais ce n'est peut-être pas un bon metteur en scène après tout. Il y avait pourtant certainement de quoi faire dans cette rencontre entre une famille d'originaux de l'amérique du milieu et le gratin artistique new yorkais, mais Waters est très approximatif dans sa mise en scène, reste à la surface de son sujet, oublie de diriger ses acteurs, voilà. Et pis c'est pas vraiment drôle non plus. Mais les photos du petit Pecker sont bonnes. (vu en 2020)

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