Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La Diablesse aux 1000 Visages
Publicité
30 janvier 2021

Nakano spy school (Rikugun Nakano gakko) 1966 Yasuzô Masumura

vlcsnap-2021-01-21-10h09m20s465

A l’orée de la seconde guerre, Jiro se voit enrôlé dans une école d’espions, forcé par là d’abandonner ses proches et son identité civile. On suit l'entraînement puis la première mission (obtenir une copie du code secret britannique) et parallèlement les efforts de Yukiko, la fiancée de Jiro, pour retrouver celui-ci. Tout tourne autour de deux scènes: le suicide forcé d’un élève qui a déshonoré l’école, et le meurtre de Yukiko par Jiro, amoureux mais très service service. À première vue, Masumura fait de Jiro quelqu’un d’un peu lisse derrière sa droiture, on le suit sans trop de sentiments, on s’attend à ce qu’il se rebelle contre son groupe et contre l’idéologie nationaliste qui le sous tend, mais ça n’arrive jamais. Pourtant les deux scènes clefs sont là pour témoigner de la position du réalisateur sur la question. Le meurtre amoureux de Yukiko est une belle séquence, triste et poignante. Un bon Masumura. (vu en 2021)

Publicité
Publicité
30 janvier 2021

La Mouche (The Fly) 1986 David Cronenberg

vlcsnap-2021-01-31-14h52m53s638

Dans l'œuvre Cronenberguienne, The Fly est bien sûr tout à fait cohérent puisque l'homme y subit une transformation physique éprouvante qui n'est que la manifestation d'un tourment intérieur, ici le sentiment amoureux et tous les inconvénients qui vont avec, dont la jalousie, et que le sujet de cette douloureuse l'expérience en est aussi l'objet. C’est une métaphore de l’amour donc, qui se suit bien puisque le Canadien y fait preuve de son sens narratif économe, concis (la sobriété de la mise en scène et la frontalité de ses effets), de sa belle utilisation des décors, et qu’il a un bon couple pour l’interprétation. On peut aussi trouver que les jeux sont faits avant la fin du film et que les dernières vingts minutes jouent les prolongations. (vu en 2021)

30 janvier 2021

Videodrome 1983 David Cronenberg

vlcsnap-2021-01-21-12h29m21s749

Because it has something...that you don't have, Max. It has a philosophy...and that is what makes it dangerous.
Max dirige une chaîne TV pour adultes. Voilà que son technicien pirate un programme plutôt costaud montrant des scènes de torture qui semblent non simulées. Y voyant une opportunité mais aussi plus fasciné qu’il ne veut l’admettre, il décide de remonter à sa source. Il commence à avoir des hallucinations, causées par ce programme, qui n’a jamais été vraiment diffusé mais qu’un groupe nationaliste lui à montré à dessein, dans le but de prendre le contrôle de son esprit. D’abord je dois dire que les dernières quinze minutes laissent un peu dubitatif, non pas qu’elles ne soient pas cohérentes, mais après plus d’une heure plus que passionnante, ça sent, un peu, la conclusion forcée, alors que le récit aurait pu continuer encore longtemps tant il ouvre des possibles, comme si l’on était qu’au début de cette nouvelle chair dont Cronenberg prône l’avènement, de ce nouvel être conscient de et transformé par ce flux incessant d’images, de cette nouvelle réalité (mais peut-être que ce film dense m’a juste largué avant la fin). Cette réserve étant faite, louons ces multiples idées visionnaires puisque plus que jamais d’actualité presque quarante ans après, remarquables, passionnantes, vertigineuses, effrayantes. Encore une fois Cronenberg filme littéralement, viscéralement, des concepts à priori difficiles à mettre en image, comme une cassette vidéo organique qu’on insère dans le ventre de James Wood le magnétoscope humain, par une fente très vaginale, pour signifier l’emprise des images, l'altération de la réalité et la programmation des esprits. C’est déjà fort, mais en plus le faire sans qu’on éclate de rire, faire qu’on y croit, chapeau bas. Évidemment Cronenberg n’est pas intéressé par le gore pour le gore, la chair est toujours la représentation d’un psychisme torturé. On le disait, les thèmes sont multiples et interconnectés, la fascination pour les images bruts et violentes consommées sans recul, la façon dont elles altèrent notre perception de la réalité, le contrôle des esprits par les groupes médiatiques à des fins mercantiles et fascistes, la virtualité, la fusion du corps et de la machine, rien de bien nouveau mais la démonstration est géniale. La mise en scène et la narration efficaces distillent un climat trouble et anxiogène, Max doute de la réalité de ce qu'il voit et on se demande avec lui si le film n’est pas autre chose qu’un long cauchemar qu'il fait devant sa TV restée allumée. Enfin Cronenberg dispose enfin cette fois de l’acteur qu’il fallait pour porter sa vision, et d’ailleurs tout le monde est bon. C’est son premier film totalement réussi en même temps qu’il clôt sa première période, peut-être son meilleur. Peut-être un bon prétendant au film de la décennie ? (vu en 2021)

30 janvier 2021

Les Choses qu'on dit, les choses qu'on fait 2020 Emmanuel Mouret

vlcsnap-2021-01-31-14h22m32s487

Je ne vais même pas essayer de résumer, c’est une histoire typique d’un certain cinéma français où les couples se font, se défont, se refont, où les histoires d'amour se vivent et se racontent. Mouret n’idéalise pas les sentiments et ne donne pas dans les âmes torturées, il est plutôt intéressé par cette loi qui dit que le sentiment amoureux nous échappe quand on veut le saisir et nous rattrape quand on veut le fuir, et fait quelques remarques sur l’hypocrisie du mariage d’amour contre le mariage économique. La mise en scène est à l’image de l’accompagnement musical chopinesque, et ce n’est pas un reproche. (vu en 2021)

30 janvier 2021

Devant la gare de Ginza 1958 Shôhei Imamura

vlcsnap-2021-01-31-18h07m42s347

Chez Jutaro, incorrigible rêveur, c’est Madame le boss. Quand celle-ci s’absente quelques jours, il est bien décidé à prendre un peu de bon temps. Petite chose charmante d’Imamura, plus ou moins imposée par la Nikkatsu mais qui porte sa marque, dans son personnage naïf qui subit les coups du sort avec une certaine bonne volonté, et dans sa mise en scène exubérante. On y voit un chanteur appelé Frank Nagai, un japonais au charme latin, si c’est possible.. (vu en 2021)

Publicité
Publicité
30 janvier 2021

Effacer l'historique 2020 Benoît Delépine, Gustave Kervern

vlcsnap-2021-01-31-14h05m20s564

Marie, Christine et Bertrand ont tous les trois des emmerdes qui, de près ou de loin, sont liées au développement du numérique, donc au GAFAM. Je crois que j’ai déjà vu un film de Delépine et Kervern, mais c’est loin. Imagine ma tronche quand je regarde ça. Bon, l’esprit punk DIY lowfi je suis preneur, mais le film manque vraiment de mordant, c’est une lame émoussée qui aurait bien besoin d’un passage chez le rémouleur. (vu en 2021)

30 janvier 2021

Soul 2020 Pete Docter

vlcsnap-2021-01-31-13h53m14s430

Joe meurt bêtement le jour de sa vie, c'est malin. Son âme se retrouve dans un au-delà où il va donner un coup de main à une âme de nouveau-né qui glande là depuis des lustres, vu qu’il ne voit pas trop l’intérêt d’aller passer sa vie sur terre, bref quelque chose comme ça. C’est drôle et il y a des séquences vraiment tops, mais je ne suis pas fou des films de Pete Docter où l’idée est de s’emparer d’un concept abstrait et de le rendre visuel, fun et, quelque part, de faire notre éducation (dans l'idée de rendre visuel des concepts abstrait, j'aime mieux Cronenberg, c'est un coup bas). Dans la même idée, je n’achèterai pas de BD éducative même si elles sont marrantes, question de principe (j’ai hésité…). Et puis c’est une drôle d’idée ce truc des âmes qui se forment avant de tomber sur terre, très discutable. Et tout ça pour nous dire qu’il ne faut pas s’enticher d’une idée fixe, qu’il faut profiter de l’instant présent. Ça ne fait jamais de mal de le rappeler, mais je me demande ou la fnac exposera le dvd, avec les films d’animation ou au rayon développement personnel ? Mais c’est bien foutu, ça oui, quoique le monde au-delà est assez moche. (vu en 2021)

27 janvier 2021

Under the skin 1997 Carine Adler

vlcsnap-2021-01-27-22h39m57s825

Iris et Rose viennent de perdre leur maman. Iris, dans le déni de ses sentiments, s’échappe dans des relations sexuelles avec des inconnus qui n’ont pas l’air très bonnes pour son estime de soi. Tout est dit, c’est un script très light, et un film honnête mais pas plus, et encore je dis ça parce que je l'ai vu directement après Le Maître d’Armes, du coup c’était plutôt rafraîchissant. Samantha Morton est assez convaincante as Iris, que Carine Adler suit partout, dans un style dit à l'épaule qui a connu de meilleurs réalisateurs. (vu en 2021)

26 janvier 2021

Le Maître d'armes (Huo Yuan Jia) 2006 Ronny Yu

vlcsnap-2021-01-26-18h21m14s687

Huo Yuanjia est une bête en kung-fu, il est persuadé que c’est lui the best, et bien décidé à ce que personne ne l’ignore. Quand son orgueil aura causé la mort de sa mère et de sa fille (sa femme est morte depuis longtemps, on ne sait pas pourquoi, il n’ont pas dû trouver la bonne actrice…), il se retirera dans un village de montagne et la sagesse lui tombera dessus toute cuite. Puis il aura l’occasion de mourir pour le bien commun et celui des arts martiaux, tel le christ, d’ailleurs il fait une apparition à une jeune fille depuis l’au-delà. Pour dire que les arts martiaux c’est pas un concours de bite, c’est le don de soi. J’avais bien aimé ce film à sa sortie, je me demande pourquoi. Au risque de passer pour un cynique (c’est marrant comme c’est devenu un vilain mot), c’est beaucoup trop premier degré. Notons aussi, mais ce n’est pas une critique, que c’est assez peu représentatif de ce qui se fait à Hong Kong. En tout cas, ça donne envie de revoir La Rage du Tigre et Il Était une Fois en Chine l’un derrière l’autre. (vu en 2021)

26 janvier 2021

Helmut Newton: frames from the edge 1989 Adrian Maben

vlcsnap-2021-01-26-15h38m13s250

Certainement pas un bon documentaire en soi, mais c’est intéressant d’entendre les femmes parler d’Helmut Newton et de le voir au travail. (vu en 2021)

26 janvier 2021

Le Soldat yakuza (Heitai yakuza) 1965 Yasuzô Masumura

vlcsnap-2021-01-18-22h24m17s981

En Mandchourie, pendant la deuxième guerre, Arita est chargé de superviser Omiya (Shintaro Katsu, génial), yakuza dans le civil. Le film joue du contraste et de l’amitié entre les personnalités opposées d’Arita l'intellectuel objecteur de conscience et d’Omiya le costaud, instinctif, bourru et porté sur la bagarre. Pas de combats au front, mais la menace de celui-ci se fait sentir tout du long, et la vie dans cette caserne est suffisamment éprouvante pour te dégoûter de l’armée, si besoin était. Masumura propose de nouveau une relation intime qui se construit dans la souffrance, il y a du sadisme chez Arita et du masochisme dans l’attitude d’Omiya, prompt à s’en prendre plein la gueule pour son ami, il faut le voir encaisser les coups avec dévotion. Les gifles rythment le film, c’est presque de la musique, ce serait comique si ce n’était pas si tragique. Décidément Masumura à cette capacité à tirer parti du potentiel graphique de chaque scène, voir par exemple l’ouverture avec ce plan sur les restes d’un squelette puis le recadrage sur les baraquements. (vu en 2021)

24 janvier 2021

Promising young woman 2020 Emerald Fennell

vlcsnap-2021-01-24-13h00m45s319

Cassandra ne tourne pas très rond depuis ce qui est arrivé à son amie Annie. Même si tout n’est pas au top, j'aime bien ce film à l'apparence fun et girly (pourquoi pas), qui emprunte aux motifs du film d’horreur, du rape and revenge, du drame, et même de la comédie romantique et qui, de même, construit son héroïne à partir de différents stéréotypes allant de la psychopathe à la girl next door, pour finalement raconter, dans un style pop en contrepoint avec son sujet, la plus triste des histoires. Cette approche habile permet de jouer avec les genres cinématographiques et les représentations des personnages féminins, tout en y échappant constamment, évitant ainsi le rabâchage inhérent à ce thème souvent traité. On est pas surpris d’apprendre qu’Emerald Fennell (qui doit aimer Kill Bill) à été la show runneuse sur la saison deux de Killing Eve. (vu en 2021)

17 janvier 2021

Y a-t-il un flic pour sauver la reine? (The Naked gun: from the files of police squad!) 1988 David Zucker

vlcsnap-2021-01-14-08h23m07s849

L’officier Frank Drebin enquête (c’est beaucoup dire) sur l’agression d’un collègue et supervise la sécurité lors d’une visite de la reine d’Angleterre à Los Angeles. Je reconnais que la plupart des gags sont drôles… sur le papier, mais la réalisation pachydermique fait qu’on les voit toujours venir de loin, ainsi on a toujours un temps d’avance , on a presque l'impression d'entendre les rires préenregistrés derrière... (vu en 2021)

17 janvier 2021

Poison 1958 Alfred Hitchcock

vlcsnap-2021-01-17-15h21m14s741

Quelque part en Birmanie (je crois), Harry s’assoupit et se réveille avec un aspic qui s’est introduit dans son pyjama. Immobilisé, il demande l’aide de son collègue (et amant de sa femme?) Timber, qui l’aide mais sans se presser… Un épisode classique où l’humour naît du peu d'empressement des protagonistes pour sauver le pauvre Harry. (vu en 2021)

17 janvier 2021

Samouraï (Samurai) 1965 Kihachi Okamoto

vlcsnap-2021-01-11-15h26m55s688

Tsuruchiyo, orphelin, sabreur émérite et rebelle dans l’âme, veut devenir samouraï. Il s’allie à un clan qui, par vengeance, veut éliminer un puissant notable, chef d’un clan ennemi. Comme dans beaucoup de Chambara, on est dans de la lutte entre clans avec avalanche de noms au milieu desquels on est vite perdu, mais on finit par retomber sur ses pieds. Le film adopte la forme de flashbacks éclairant les origines de Tsuruchiyo (Toshiro The Boss Mifune) et les circonstances qui font qu’il finira par tenir la tête de son père au bout de son sabre. Le Samouraï du titre n’est pas celui de Miyamoto Musashi, on sent la décadence, le fameux bushido est loin derrière, c’est sombre et beau, shakespearien sur les bords, Léonien dans le traitement des personnages. Les hommes aux aguets devant le château me rappellent certaines images du The Blade de Tsui Hark. (vu en 2021)

17 janvier 2021

The King of Staten Island 2020 Judd Apatow

vlcsnap-2021-01-12-14h48m54s254

Scott n’a pas vraiment grandi depuis la mort de son père, il crêche toujours chez sa mère, partage son temps entre le sofa, la fumette, sa copine et diverses conneries, et ne voit pas le problème. Comédie plutôt bien vue, drôle, touchante, dont les nombreux dialogues appartiennent sans conteste à nos années 2020. La fin est très morale, fini de déconner, Scott va mûrir, tant mieux pour lui, tant pis pour nous. (vu en 2021)

17 janvier 2021

Scanners 1981 David Cronenberg

vlcsnap-2021-01-10-20h15m40s019

Les scanners sont des humains qui ont des pouvoirs téléphatique. Ils sont convoités par une compagnie qui aimerait en faire des armes, mais certains d’entre eux se regroupent sous le commandement de Darryl Revok, qui se voit bien asservir le monde à sa volonté. Médecin fou et multinationales omnipotentes, plus un pouvoir psychique qui se manifeste notamment par des explosions de cerveaux et par l’union entre homme et machine, tout ceci n’est pas toujours abouti mais est assez passionnant. Cronenberg filme un monde froid et déshumanisé, sur un score malaisant d’Howard Shore, et le tout a parfois des allures minimalistes de film expérimental. Comme dans The Brood, le rôle principal est aux mains d’un acteur dont Cronenberg ne semble pas savoir que faire. (vu en 2021)

17 janvier 2021

Bulwoth 1998 Warren Beatty

vlcsnap-2021-01-09-18h46m09s284

Jay Bulworth, sénateur démocrate, se tape une grosse déprime. Il paie un tueur à gage pour se faire descendre et du coup se trouve libéré des discours et attitude hypocrites auxquels il se soumet depuis trop longtemps, commence à dire la vérité et rencontre beaucoup de succès. Il rencontre aussi la charmante Nina (Halle Berry, facile) et n’est plus tellement sûr d’avoir envie de se faire descendre (oui, ça ressemble beaucoup au film de De Broca, dans l’absolu). Ça fait vraiment plaisir de voir un excellent film qui a quelque chose à dire, du moins à rappeler, qui le dit bien, qui est confectionné de la meilleure des manières à tous les postes, sans vouloir prétendre faire de l’art. C’est une mécanique bien huilée, pro, sans prétentions sinon d'être bien exécutée. Évidemment il y aurait un réalisateur avec plus de style ça ne gâcherait rien, ou peut-être que si ? (vu en 2021)

17 janvier 2021

Angel guts: red classroom 1979 Chûsei Sone

vlcsnap-2021-01-09-18h44m54s417

Tetsuro dirige une petite compagnie qui produit des photos pornos. Lassé par tous ces modèles qui se suivent et se ressemblent (ouais c'est pas marrant comme job), il visionne un jour une vidéo de viol et son intérêt renait devant l’actrice et son jeu vraiment authentique. De nouveau le sexe est triste dans cet épisode d’Angel Guts, Tetsuro besogne sa copine sans trop d’entrain, il idéalise Nami mais celle-ci n’est q'une saute-au-paf, et tout ça finit en gang-bang glauque dans l'arrière salle miteuse d'un petit bar, puis seul dans un terrain vague. C’est un des aspect intéressant du film, de représenter la chose sans joie, à l’intérieur d’un film d’exploitation. Évidemment le script est quelque peu sous-développé, mais on apprécie la mise en scène de Chusei Sone, qui se donne la peine et réussit bon nombre de jolies plans. (vu en 2021)

17 janvier 2021

Chromosome 3 (The Brood) 1979 David Cronenberg

vlcsnap-2021-01-09-18h42m12s568

Un père remarque des traces de maltraitance sur le dos de sa fille, après que celle-ci eut rendu visite à sa mère, internée dans une clinique de soins expérimentale. Doucement, Cronenberg arrive à une mise en scène plus maîtrisée, plus serrée, le point faible ici étant son acteur principal, Hart Hindle, expressif comme un carton à chaussure. Malgré cela, le film est très intéressant, le scénario est est assez génial, donnant corps et chair aux névroses de la mère (Samantha Eggar, terrifiante, pas près d’oublier le moment où elle soulève sa robe). (vu en 2020)

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Publicité