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La Diablesse aux 1000 Visages
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30 août 2021

Une auberge à Tokyo (Tôkyô no yado) 1935 Yasujiro Ozu

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Kihachi est sur la route avec ses deux gosses, et cherche du boulot sans succès. Ils en sont réduits à attraper des chiens errants qui leur permettent de se payer soit un repas soit une chambre, au choix. Malgré ça, Kihachi développe un faible pour la belle Otaka, sans logis comme lui, seule avec sa fillette. Remarquable, superbes gros plans (suis bien embêté pour choisir un photogtamme tant ils sont nombreux), à la profondeur de champs très travaillée, assez courte pour mettre les personnages en valeur, assez longue pour laisser deviner le fond. Très beau travelling sur les routes, des décors simples et évidents sur le paysage japonais en voie d’industrialisation, la forme est magnifique, d’une évidente simplicité. C'est la vie elle-même, celle des gens normaux, Kihachi n’est pas un modèle de vertu, il est comme tout le monde, il est pauvre et il picole sec, c’est peut-être pour ça que sa femme s’est barrée, va savoir. Les gosses sont géniaux, je souris jusqu’aux oreilles quand ils se tirent la langue. Ozu trouve toujours la bonne distance, sait poser une pointe de légèreté où il faut, révèle son goût pour le mélo sur la fin, dans ce sacrifice du papa peut-être un peu too much, ça passe chez moi mais Madame trouve qu’il en fait trop, ça se discute. Conquis. (vu en 2021)

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30 août 2021

Où sont les rêves de jeunesse (Seishun no yume ima izuko) 1932 Yasujiro Ozu

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Tetsuo et ses potes coulent des jours d’étudiants heureux, il est alors appelé à prendre le relais de son père dans l’entreprise familiale, ce qui va mettre à l’épreuve l’amitié des amis. Il y a une mise en scène très précise, déjà très au point (notons la continuité dans les travellings), et les thèmes des valeurs humaines malmenées par la modernité, des scènes cocasses, gaies, sur un fond qui ne l’est pas vraiment. Je pense que si je ne suis pas aussi enthousiaste que par, par exemple, Une Femme de Tokyo ou Une Aubege a Tokyo, cela doit être à cause du personnage de Tetsuo, un peu trop beau gosse de famille aisée pour que je m’y attache, ou de Shimazaki, pas assez développé. (vu en 2021)

30 août 2021

Un Monde parfait (A Perfect World) 1993 Clint Eastwood

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Clair et d’une évidence jamais prise en défaut, un excellent Eastwood qui s’efface derrière sa star (l’est bon Costner là dedans), qui contente tout le monde, le public, les critiques, moi, ma femme, mon chat, et ma fille si elle voulait bien le regarder. Que reprocher à ce film ? Rien, tout est perfect, équilibré, bon il y a juste l’agent du FBI écrit trop con, une constante chez Clint. (vu en 2021)

30 août 2021

Harmonium (Fuchi ni tatsu) 2016 Koji Fukada

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Takashi a jadis été le complice d’un meurtre, il ne s’est pas fait prendre mais son complice est allé en prison. Le Takashi a depuis refait sa vie avec femme et enfant mais son complice, Yasaka, qui ne l’a jamais dénoncé, refait surface et s’incruste dans la perite famille. Moins convaincu par ce Harmonium thématiquement plus lourd qu’Au Revoir l’Été, il est néanmoins très intéressant par sa mise en scène à l'économie mais efficace (la présence de Yasaka derrière la mère, dont elle ne voit que les pieds derrière un drap suspendu en train de sécher) qui fait de Yasaka une présence fantomatique dont on peut douter de l'existence réelle, et le non-dit qui dynamite cette famille tranquille. (vu en 2021)

30 août 2021

Au revoir l’été (Hotori no Sakuko) 2013 Koji Fukada

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Google traduction donne "Sakuko sur le rivage", ça fait Rohmer... C’est l’été avant la rentrée à l’uni, Sakuko est en vacances avec sa tante dans une ville balnéaire. Sa tante y revoit un ex, qui aujourd’hui gère un love hotel clandestin, dont la fille, très franche, n'aime pas vraiment mais fait avec. Elle rencontre aussi un prof, idole de ses étudiantes, qui se révèle être un beau salaud. Sakuko, elle, fait la connaissance d’un timide étudiant originaire de Fukushima et réfugié ici. Elle le dragouille mais il ne voit rien venir, ou alors c’est pas son type, elle est pourtant irrésistible, et Fukada ne se prive pas de le rappeler (Fumi Nikaido, la bombe de Why Don't You Play in Hell). Encore un film d’été lumineux, entre sentiments amoureux et réalités contemporaines, qui mine de rien et sans crier gare, touche sa cible en plein cœur. (vu en 2021)

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30 août 2021

Recalled 2021 You-min Seo

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Quelques jours ont passé et j’ai déjà du mal à me souvenir de cette histoire complètement conne. Voyons..., une épouse qui sort d'un coma et ne se rappelle de rien, mais alors de rien (moi ça me rappelle plein de choses…), un mari louche, un voisin bizarre, des visions, un amour plus que fraternel entre frère et sœur, ouais, quand on sert ce genre d’histoire réchauffée, il faut que la manière suive pour suppléer au manque d’originalité. Ben c’est loin d'être le cas ici. Et voilà, même pas envie de m’y attarder plus que ça, un film qui n'a rien à dire, dont on a rien à dire non plus en somme. (vu en 2021)

30 août 2021

Il Était une fois en Amérique (Once upon a time in America) 1984 Sergio Leone

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Dans une fumerie d’opium, Noodles se souvient (?) de son passé et rêve (?) son futur. La première partie, l’enfance, est bien meilleure que ce qui suit, cinématographiquement parlant, la scène du gâteau dans l’escalier me fend en deux à chaque fois. L’ouverture est géniale, les thèmes passionnants (la mémoire, cette saloperie d’âge adulte et son lot de désillusions), et tout ce que tu veux. N’empêche que j’ai un problème avec ce film que certains considèrent comme le top du top du haut du panier. D’abord, Leone a plus que la main lourde avec la musique, il t’en tartine chaque scène, répétant les mêmes thèmes, avec la générosité d’un pâtissier transalpin qui fait disparaître son biscuit sous la chantilly. En plus ce n'est de loin pas le meilleur score de Morricone, Deborah’s theme est très chouette, mais la flûte de pan ? Et que vient faire là cette pauvre reprise des Beatles ? Ensuite, Elizabeth McGovern n'est pas géniale, elle ne peut pas être cette enfant fière qui dansait dans l’entrepôt du restaurant, et ça,je ne peux pas le pardonner. Et puis il y a des problèmes de script, je ne comprends rien à cette histoire de syndicat, et d’où sort cette Carol qui ne fait que passer ? Ceci mis à part, le script n’est pas très intéressant dès que Noodles sort de prison. Mais où sont donc passées les scènes de bravoure des précédents films ? Leone renonce à son style opératique et fait preuve de classicisme pour exprimer toute la nostalgie, rêvée ou non, de son personnage qui s’est fait voler sa vie, bon, mais ça ne lui réussit pas vraiment, du moins pas sur la longueur. Bien sûr qu’il y a du bon, du très bon, mais aussi de la déception, des scènes très moyennes (le resto avec Deborah, la prise de tête avec Max dans leur appart juste après, la scène de la plage, bof). Peut-être suis-je simplement déçu que Leone soit si sobre, mais après une premiere partie si chargée en émotions, qu'on devine nourrit des souvenirs du cinéaste, j'ai du mal à encaisser ce qui suit que je trouve assez convenu. Alors OK pour la première partie, et globalement pour la structure géniale, les thèmes passionnants qu’il développe, ce plan final qui contient et change le point de vue sur les quatre heures que l'on vient de voir, mais n’empêche, je suis à la fois enthousiasmé et déçu à chaque vision. (vu en 2021)

20 août 2021

Les Blues brothers (The Blues Brothers) 1980 John Landis

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Loin de moi l’idée de dénigrer les frères Blues, mais avouons que le script n’est pas le point fort du film. Curieux comme ce film à priori rock n’a rien de jeune, alors que le rock est affaire de jeunesse non ? C’est plein de vieux morceaux joués par des vieux. Tu vas me dire que les deux frangins ne sont pas tellement matures… Tu vas aussi me dire qu’il n’est pas question de rock mais de rythm'n'blues et de musique black. Ah ben oui maintenant que tu le dis. On note également le bel hommage à la ville de chicago, qui n’a pas l’air très vivable mais qui est certainement photogénique, les plans aériens du début rappellent Blade Runner. (vu en 2021)

20 août 2021

Shining (The Shining) 1980 Stanley Kubrick

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C’est pas la joie pour Jack, il a arrêté de boire, il se coltine un monstre sentiment de culpabilité gros comme ça depuis qu’il a pété le bras de son gosse alors qu’il était bourré (à sa place, je serais pas mieux), sa femme commence à bien le gonfler, et son livre n’avance pas, autant pour la sublimation par l’art. Un grand film qui questionne la famille, comme lit de toutes les folies. Comme dans tout bon film d’horreur, le plus effrayant est le son, le score est vraiment flippant. Lucio Fulci aurait dit que Kubrick n’aurait rien compris à l’horreur (Kubrick lui aurait répondu qu’il n’avait rien pigé à la direction d’acteur, je plaisante). C’est vrai que les scènes les plus traditionnelles du genre sont moyennes : celle de la chambre 237 est pas terrible, faut le dire (la chambre fait peur tant qu’on n’y rentre pas), celle du labyrinthe est bof, Danny le couteau à la main devant sa mère endormie, loupé, et tous les rajouts de la version uncut sont nuls (sauf l’ours qui fait un cunni, pas mal). Non, les scènes qui fonctionnent le mieux sont les plus kubrickiennes : le bar avec Lloyd, les travellings sur Danny sur sa voiture à pédales, et surtout la conversation dans les toilettes, incroyable (et toutes celles où Nicholson sourit…). En dehors de ça, les simples conversations en champs contre champs sont incroyables. (vu en 2021)

20 août 2021

Paris, Texas 1984 Wim Wenders

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La belle photo de Robby Müller, la guitare de Ry Cooder, un homme qui marche dans le désert, il n'y a quasiment pas besoin d’histoire. De fait, la nouvelle de laquelle est adapté le film tient sur quelques pages. Plus que les explications, c’est l’errance (cette zone d’oubli de soi, d’entre deux) qui nous ravit. (vu en 2021)

19 août 2021

Night After Night 1932 Archie Mayo

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Un truand aux origines grossières mais aspirant à s’élever dans la société, dirige un speakeasy. Il se cultive auprès d’une vieille rombière, dragouille une bourgeoise en mal de sensations fortes, et doit faire face à la concurrence, et à ses - pas si- anciennes maîtresses. C’est sympathique mais aussi mineur et inoffensif. Georges Raft me plaît bien, droit dans ses pompes, on dirait que s’il se prend une mandale il ne bougera pas d’un millimètre. Face à lui, Constance Cummings est moyenne, ce qui confirme les origines du Georges vu qu’il ne voit plus qu’elle, et Mae West en roue - trop - libre qui vole le film pour en faire un one woman show. On est dans une comédie, pas un film de gangsters, la fusillade finale est habilement escamotée. Pour un film de 1932 on pouvait s’attendre à un peu plus de olé olé mais on passe un agréable moment quand même. Le George a cette jolie tirade “Que croyiez-vous que je voulais? Quelque chose que vous aviez ? Ne faites pas attention à ce que j'ai dit. Mais je pensais que quelque part dans le monde… il y avait quelque chose qui valait la peine qu'on le poursuive. Je vois maintenant que c'était juste mon imagination”- (vu en 2021)

 

19 août 2021

A Touch of sin (Tian zhu ding) 2013 Jia Zhangke

vlcsnap-2021-08-06-21h15m02s188Quatres histoires violentes dans la chine contemporaine mettant en scène des individus victimes du développement économique sauvage, pour reprendre la fiche wikipedia. Il y a là-dedans moults références au wuxia, au théâtre, plus ou moins évidentes. C’est très noir, très frontal dans sa demonstration, au point d’agacer ma régulière qui en a marre de ces films qui renvoient une image on va dire peu flatteuse de la Chine, dont les occidentaux sont friands. On peut la comprendre. Mais on continuera de regarder les œuvres de Zhangke, en espérant qu’il réalise un jour un vrai wuxiapuan. (vu en 2021)

19 août 2021

L'Affaire du canon noir (Hei pao shi jian) 1985 Jianxin Huang

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Dans la chine des années 80, un ingénieur et traducteur est mis à la touche pour avoir envoyé ce que le parti prend pour un message codé, en fait une simple demande auprès d’un hotel dans lequel il a séjourné et où il a égaré une pièce d’échecs chinois : un canon noir. Un film qui évidemment prend pour cible ce que le pouvoir peut avoir d’absurde, et également la peur des chinois à l’heure de l’ouverture vers cet étranger qu’ils ne connaissent pas. Le film est très bien, pas palpitant mais peut-être plus intéressant maintenant qu’alors, maintenant cette époque révolue. (vu en 2021)

19 août 2021

Deux hommes dans Manhattan 1959 Jean-Pierre Melville

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Deux journalistes partent à la recherche du délégué français à l’ONU, fraîchement disparu. Jolies femmes (Michèle Bailly, mazette), club interlopes, jazz, dinners et alcool, Deux Hommes dans Manhattan, la nuit, petit film puisqu’un peu juste question intrigue, sait nous communiquer un grand plaisir, la passion de Melville pour le cinéma américain, et nous contenter avec ce morceau d'Amérique qu'on ne verra jamais, qu’on n’a jamais vu (moi et quelques autres), au point qu’on peut imaginer qu’il appartient plus à l’histoire du cinéma qu’à l’Histoire elle-même. (vu en 2021)

19 août 2021

Hyoten 1966 Satsuo Yamamoto

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Une fillette est assassinée pendant que sa mère reçoit son amant. Son mari lui en veut un peu quand même, et par vengeance il adopte la fille de l’assassin, sans le dire à sa femme, enfin avant longtemps. C’est bien tout ça, on comprend qu’il y a du potentiel, qu'on ne sent malheureusement  jamais vraiment utilisé. Satsuo Yamamoto se sert de son script pour constater la glaciation des sentiments de la famille japonaise des années 60, et on sent, par moments, bouillonner quelque chose là-dessous, mais à l’arrivée il reste le sentiment d’une occasion manquée (enfin pas tout à fait puisque la mère est incarnée par Ayako Wakao), d'un style trop sage pour son sujet. (vu en 2021)
19 août 2021

La Folle journee de Ferris Bueller (Ferris Bueller's Day Off) 1986 John Hughes

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Une excellente comédie qui nous venge de ce foutu âge adulte (d’ailleurs qu’à fait Matthew Broderick de bon après ?), qu’on sait qu’on la regardera encore et encore, et si ça fonctionne si bien c’est parce qu’elle repose sur le lit noir et dépressif de l’adolescence. La Folle Journée de Cameron Frye. (vu en 2021)

19 août 2021

L'Année du dragon (Year of the Dragon) 1985 Michael Cimino

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L’affrontement entre l’inspecteur Stanley White, qui veut nettoyer Chinatown de sa vermine, et Joey Tai, jeune dragon aux dents longues, bien décidé à arriver au top du top des triades. Oh que j’avais peur de revoir ce film aimé jadis, peur de le trouver daté, de trouver Mickey trop rourkien, Ariane trop belle, des sentiments trop exacerbés. Year of the Dragon est vraiment bon, la mise en scène classique de Cimino est superbe, mais plus que tout ce sont les décors, et l’utilisation qu’il en fait, qui sont de la folie, quand on sait que tout ça a été fait en studio, c’est renversant. Vraiment un excellent film des années 80, meilleur que Heaven’s Gate, mais si. (vu en 2021)

19 août 2021

Titane 2021 Julia Ducournau

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Adrien est une fille qui a un crâne composé d’un morceau de ferraille depuis son accident de voiture. Elle danse et s’exhibe dans des salons de voitures et tue ceux qui sollicitent ses faveurs sexuelles (pourquoi ? Sais pas). Forcée de fuir après quelques meurtres un peu too much, elle se fait passer pour le fils disparu d’un sapeur pompiers et entame sa nouvelle vie dans la caserne du papa. Lui, désespéré depuis l’événement, accepte la duperie. Je comprends bien le discours sur la redéfinition de la notion de famille et de genre, et je vois bien que la Ducournau n’est pas manche à la mise en scène, qu’elle veut s’affranchir des codes de narration classiques, mais n’arrive-t-elle pas trop tard ? Il y a plein de scènes plutôt réussies dans ce film foutraque qui revendique trop de singularité sans qu’on sache pourquoi, sinon pour prouver qu’on peut le faire, en France aussi. Et puis le discours sur la famille et le genre, c’est tendance mais ça fait pas 60 ans qu’on en parle ? Bref me voilà bien embêté avec ce film que j’aimerais aimé mais non. J’en aime assez la plastique, la réalisation, voir le côté gonflé, mais pas du tout l’écriture. On la compare depuis son premier film avec Cronenberg, elle le revendique aussi, mais lui il écrit ses films au petit oignons, ici on a l’intention, une succession de bonnes scènes, mais tout simplement une histoire pas si bien racontée, que Ducournau peine à rendre intéressante. (vu en 2021)

19 août 2021

À l'abordage! 2021 Guillaume Brac

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Felix embarque son pote Chérif pour retrouver Alma dans le sud de la France, une fille qu’il a  brièvement connue un soir à Paris. Il y vont en covoiturage avec Edouard, pas vraiment content que ses deux passagers se soient fait passer pour des filles. Décidément, dès qu’il s’agit d’aventures sentimentales sans drame derrière, on pense à Rohmer, le bougre a laissé son empreinte. Celui-ci le vaut tout en se démarquant, sans le côté littéraire et la distance qu’il induit . Ça a l’air con dit comme ça, mais il me semble qu'on n'avait jamais vu un tel naturel dans l’observation des sentiments, sans jugements, avec un scénario qui respire et ne ferme aucune porte à ses personnages, tant on dirait que tout peut arriver, n’importe quand. Un film d’été. (vu en 2021)

19 août 2021

Les Aventuriers de l'arche perdue (Raiders of the lost ark) 1981 Steven Spielberg

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Toujours un gros plaisir de revoir les aventures du Dr Jones, qui change radicalement de personnalité dès qu’il troque son costume de prof contre ses frusques d’aventuriers (beau métier) à la manière d’un super héros. On peut compter sur tonton Steven quand il s’agit d’enchaîner les scènes d’action l’une après l’autre avec maestria. Seule la fin est vraiment pas terrible, très mauvaise idée ces ectoplasmes (Lucas ?) et Spielberg n’a plus de matière à filmer. (vu en 2021)

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