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La Diablesse aux 1000 Visages
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12 février 2022

La Légende de Zatoïchi - Vol. 14 - Le Pèlerinage (Zatōichi umi o wataru) 1966 Kazuo Ikehiro

zato 14

Après une chouette introduction à bord d’un bateau où un voleur peu habile y laisse sa main droite, clouée contre une poutre, Ichi suit le cheval d’un mec qu’il vient de découper (c’est l’autre qui a commencé, einh), et arrive chez la sœur de ce dernier. Amour platonique, lâches villageois et yakuza véreux ayant mains mises sur le bourg, voilà les ingrédients de ce pèlerinage ou ça ne pélerine pas beaucoup. Rien que de très banal donc. C’est assez bien emballé, bien aimé cette scène où la jeune sœur, voyant Ichi et comprenant ce qu’il s’est passé, court vers un placard, s’empare d’une lame et revient à toute jambe vers l’aveugle pour la lui passer à travers l’épaule, tout ça en deux secondes, sans qu’il ne bouge, ils finissent aussi surpris l’un que l’autre. Jolis plans également au bord de l’eau avec les mêmes, lumineusement éclairés. Il y a une scène très western, un travelling sur Ichi remontant la rue principale, déserte, pour l’affrontement final, alors que tous les habitants se terrent chez eux. Sinon c’est le programme habituel. (vu en 2022)

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12 février 2022

Train de nuit (Ye che) 2007 Diao Yi'nan

train de nuit 2007

Hongyan travaille au tribunal, elle est responsable des accusées, de leur comparution jusqu’à leur exécution. Sinon comme hobby elle se rend dans la ville voisine, dans des bals pour célibataire, où l’inertie crée par sa solitude l’empêche même de danser, mais ça ne l’empêche pas de se faire draguer par des vieux dégueulasses. Jun est le veuf d’une condamnée que Hongyan a exécutée d’une balle dans la tête. Évidemment ces deux là vont se croiser. Le problème avec ces films chinois contant des amourettes désespérées dans ces environnements d’appartements décrépis et de grandes villes en ruines, c’est qu’ils ne sont jamais loin de d’en faire trop dans le misérabilisme. Chez Diao Yi’nan, la vie ne vaut pas un yuan, le sexe est brutal, le ciel à toujours cet air de pleurer. Dans ses films suivants, il s’en tire par un style brillant, quelques scènes qui font « pops », mais ici il est parfois vraiment lourd, et on croit mourir avec l'héroïne, de désespoir donc, mais au moins autant d’ennui. La scène vers la fin où des gus s’acharnent sur un bœuf qui peine à tirer son attelage est terrible, même si on était dans les meilleures dispositions avant de monter dans ce Train de Nuit, on a plus envie de rien en le quittant. (vu en 2022)

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