La sensation de ce printemps. De quoi ça parle ? Donc il n’y a pas un univers mais une infinité d’entre eux, chacun avec une variation (par exemple dans un autre univers tu as réussi ta vie, et dans un autre tu as des francforts à la place des doigt), et voilà que tu peux à volonté vivre tous ces univers à la fois, ah et il y a un donut trou noir, le donut de la résignation ou quelque chose comme ça, et…. Le problème de la chose est dans le titre, il y a trop, et trop à la fois, trop d’idées à la seconde, trop de trouvailles visuelles et d’idées scénaristiques, qui nous laisse éreintés, sur les genoux (on est content quand le film s’arrête putain). C’est comme nous quand on va s’acheter une pâtisserie, mais qu’on arrive pas à choisir et qu’on en prend une de chaque, on finit écoeuré à mis parcours et on jette ce qui reste, ce n’est pas qu’il n’y a pas des choses intéressantes, mais leur accumulation les rend indigestes. En plus on se rend vite compte que cette histoire volontairement compliquée ne raconte pas grand chose, on est dans l’insupportable et sempiternelle ritournelle de notre époque, il y a du bon  en chacun de nous, oublions nos rancœurs et nos regrets et soyons nous-mêmes. Sans dec’ ? C’est dommage de retrouver Michelle Yeoh, qu’on ne voit plus souvent, là-dedans. (vu en 2022)