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La Diablesse aux 1000 Visages
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23 juillet 2020

La traque 1975 Serge Leroy

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Helen Wells, en visite dans la région, devient la proie d'une bande de chasseurs car elle a tiré sur l'un deux, après qu'il l'ait violée. Ça aurait pu aussi s'appeler la meute. Terrible, glaçant, sans issue, c'est une sorte de rape and revenge sans revenge, on peut penser que pendant un moment elle va se les faire, cette bande de salauds, qu'au moins elle pourra les dénoncer, mais non, ils s'en tireront, ensemble et soudés (on ne peut pas être dans un groupe et hors du groupe, dit l'un d'eux). Même Mansard, qui ne goûte guère la compagnie de ses camarades, considérera son intérêt personnel et se rangera avec la meute. Ils sont tous liés d'une manière ou d'une autre, qu'il s'agisse de petits secrets, de services rendus ou de soutien politique (l'un d'eux se tape la femme de l'autre, l'autre le sait et compte sur lui quand il sera élu pour servir ses intérêts). Certains sont cons, d'autres ont oublié de l'être, mais ils sont tous dangereux à leur manière, surtout en bande. Exemplaire dans sa réalisation sans esbroufe, sans surdramatisation, Leroy cherche seulement à raconter son histoire du mieux qu'il peut, en artisan plutôt qu'en artiste, son sujet est suffisamment fort pour se passer d'effet de style, et il peut compter sur un excellent casting, et sur Claude Renoir, petit fils de Jean, à la photo. C’est con, ça ne serait jamais arrivé si la maîtresse de Mansart n’avait pas été à court de clope dimanche matin. (vu en 2021)

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