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La Diablesse aux 1000 Visages
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4 novembre 2020

The Slave widow (Dorei mibôjin) 1967 Mamoru Watanabe

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Mitsuko habite une belle villa dans un paysage enchanteur. Elle apprend le décès de son mari, un homme d’affaire criblé de dettes, et fait la connaissance de Kito, un de ses créanciers, qui va reprendre le business et toutes ses dettes, ainsi que la villa. Il fait comprendre à la belle Mitsuko que si elle sait se montrer peu farouche, elle pourrait la conserver et ne pas se soucier de son avenir financier. Sur cette trame très simple, Mamoru Watanabe trousse un petit film pas désagréable. C’est un pinku eiga, donc l’histoire est subordonnée aux scènes obligatoires d’action horizontale (limitées ici aux préliminaires). On constate qu’en 1967, Naomi Tani savait déjà s'abandonner aux plaisirs de la chair comme personne, mais ne donnait pas encore dans la corde et le fouet. Il y a d’autres personnages, le fils de Kito et sa fiancée, la servante toute mignone de Mitsuko, plus là pour pour la chose que pour développer le récit. Mis à part les scènes érotiques, finalement pudiques et joliment emballées, on peut également voir quelques beaux plans de Mitsuko, les cheveux détachés , au bord d’un lac où, dit-on, une princesse se serait donnée la mort. Elle y évoque un fantôme (japonais) et donne ainsi au film son côté mélancolique et ambivalent. En effet, Mitsuko est-elle simplement le jouet des hommes, ou est-elle possédée par un démon qui la pousse à la luxure, comme le prétend Kito ? N’avoue-t-elle pas elle même que sa tête dit non mais son corps dit oui ? Sans aller plus loin, cette lecture enrichi le film qui, sans ça, aurait été un peu terre à terre. (vu en 2020)

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