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La Diablesse aux 1000 Visages
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27 mars 2021

Imprint 2006 Takashi Miike

imprint

A la recherche de Komomo, une prostitué dont il est salement amoureux et qu’il a promis de ramener aux Etats-Unis, Christopher (Billy Drago, mauvais dans l’emphase) débarque sur une île qui pourrait bien être l’enfer. Il passe la nuit avec une consœur de Komomo qui cache bien des secrets. Miike (109 films au compteur depuis 1991!) décide de ne rien nous épargner avec ce pots pourris d’atrocités : inceste, parricide, foetus jetés dans la rivière comme des détritus, et j’en passe. Sans rentrer dans les détails, on n’a certainement pas envie de rire pendant l’éprouvante scène de torture de Komomo (un truc à base d’aiguilles...). Miike ne recule devant rien et filme tout ça dans une palette de couleurs outrancières, pourquoi pas. Puis cette femme dévoile son secret, et le film s’écroule. Ça fonctionnait jusqu’ici car ce catalogue d’abominations restait réaliste, mais il surenchérit avec le coup de cette main cartoonesque qui sort du crâne de la dame (sa jumelle, vois-tu) et tire le film vers le grotesque (j’ai pensé à Topor, mais qu’est-ce qu’il fout là). Peut-être un truc typique de l’horreur asiatique, puisqu’on voyait déjà un peu ça dans Evil Dead Trap, et que ça laissait tout aussi incrédule. Il aurait dû s’arrêter aux aiguilles, à mon avis. (vu en 2020)

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