eXistenZ 1999 David Cronenberg
La conceptrice de jeu vidéo Allegra Geller est la cible d’un groupuscule prônant le « réalisme «, elle s’enfuit avec l’aide d'un employé de la firme, et tous deux s’échappent dans le dernier jeu d’Allegra : « eXistenZ ». Amusant, Cronenberg s’empare de l’univers du jeu (et de la réalité virtuelle, un de ses thèmes récurrent) et les présente comme une nouvelle religion. L’écriture et la progression narrative sont ainsi celles de cet univers, avec ses caractéristiques propres, ce qui donnent quelques scènes cocasses. C’est plein d’objets assez marrants, comme ce pistolet en os de lézard génétiquement modifié, ces consoles organiques et ces bioports a l’aspect anal qui ne demande qu’à être pénétrés. Bien que très cohérent dans l'œuvre du canadien, il n’a pas ce ton grave et dramatique et est plus récréatif que ses autres films, ce qui est raccord avec son thème. (vu en 2021)