Pleasure 2021 Ninja Thyberg
La suédoise Bella atterrit à LA, bien décidé à devenir star de film porno. Voilà le type de film qui m’énerve, car qu’est-ce que ça dit ? Que l’industrie du porno c’est moche, que les filles y subissent des traitements limite, ce qui est sûrement le cas, mais ceux qui regarderont le film le savent bien, donc zéro intérêt. Et comment s’y prend-elle ? En filmant ses acteurs et actrices de la même manière que l’industrie qu’elle dénonce, sans aucune distance, ni celle de la tristesse, du sordide, de l’humour, faisant comme si elle ne voulait rien nous épargner, mais bien forcée de s’autocensurer quand même. Il aurait été plus pertinent de montrer qu’il y a des gens derrière ce business, mais la réalisatrice échoue complètement sur ce point, qui ne semble pas l’intéresser plus que ça. C’est le problème, il n’y a pas de point de vue, pas de personnalité, aucun angle d’attaque. Ni pertinent, ni subversif, ni marrant, sans talent, sans regard. (vu en 2021)