Love & basketball 2000 Gina Prince-Bythewood
Monica et Quincy sont voisins depuis leurs onze ans, on suit leur relation sentimentale parallèlement à leur carrière sportive. On aurait jamais regardé ce film si Criterion ne l’avait pas sorti. Plutôt que de souligner une spécificité du cinéma afro-américain, le film nous dit que les blacks ne sont pas différents des blancs, ils vivent les mêmes histoires d'amour, habitent les mêmes quartiers de banlieue où toutes les maisons se ressemblent et ont la même morale cucul judéo-chrétienne politiquement correct, bref ils ont les mêmes valeurs, après tout pourquoi en serait-il autrement, ils sont américains, bon ils dansent quand même un peu mieux. L'étonnement naît justement de l’absence de différence avec ce qu’aurait donné le même film s’il s’était déroulé dans un quartier blanc, qu'on aurait trouvé tout aussi lisse et sans intérêt, même si on avoue qu’il n’est jamais désagréable. (vu en 2022)