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La Diablesse aux 1000 Visages
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13 mars 2022

Bamboo doll of Echizen (Echizen take-ningyô) 1963 Kozaburo Yoshimura

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Kisuke n’a plus sa maman, il a toujours vécu dans les getas de son papa, or celui-ci passe l’arme à gauche. Se présente alors Tamae,  une ravissante jeune femme qui vient rendre hommage au vieux. Kisuke découvre qu’il s’agit d’une prostituée que papa fréquentait après la mort de maman, avec qui il entretenait des rapports très amicaux. Kisuke la dragouille à fond, ou plutôt il la rachète à sa proxénète, la marie, mais voilà, il la traite comme sa mère, forcément, et au grand dam de Tamae qui aimerait un peu d’action sous les draps la nuit venue. Très beau drame traité sans grand bruit, mais la musique de Toshio Nakamoto est là pour nous dire que quelque chose de moche va arriver. Dans la dernière partie, on est entraîné à la lisière du fantastique, Tamae évoque un fantôme un fantôme en sursis (magnifique plan sur ses cheveux noirs flottants à la surface de l’eau, il y a décidément un truc avec les chevelures défaites et les fantômes chez les japonais). Tout cela est très bien mais si le film est absolument incontournable c’est bien entendu grâce à la présence d’Ayako Wakao, la plus grande actrice de l’histoire, et sans qu’elle ne semble faire d’effort. On est frappé par sa présence, sa beauté jamais hautaine, son jeu tranquille, et aussi par sa voix au timbre très particulier. (vu en 2022)

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