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La Diablesse aux 1000 Visages
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17 avril 2022

Pandora (Pandora and the Flying Dutchman) 1951 Albert Lewin

pandora

Pandora, c’est la femme autour de qui le monde tourne, le centre de cette petite bande d’éxilés américains en ce coin ensoleillé de la côte espagnole. Belle, hautaine, égoïste, elle ne s’émeut pas plus que ça quand un de ses soupirant se suicide devant elle, qu’y peut-elle après tout ? Sa rencontre avec le hollandais volant, celui de la légende oui, va te la changer la Pandora. C'était quand même assez improbable de mêler cette légende (rien que le nom, jamais compris…) avec une histoire dans la jet set, de se faire rencontrer les époques, les nationalités, les lieux, les techniques (vieux galions contre bolide surpuissant) tout ça de nos jours (en 1950), l’amour, l’humour (Mario Cabré) et le tragique, et ça marche plutôt très bien, car Albert n’essaie jamais d’en faire un film fantastique, c’est avant tout une histoire romantique, et on y croit. Et puis Albert est plutôt bon, il soigne ses gros plans, fait gaffe à ses valeurs, il y a quelque chose de très harmonieux, renforcé par une direction artistique somptueuse, et ça fait du bien alors qu’aujourd’hui certains films ont l’air d’être tournés chez Ikea. Et puis il y a Ava, dans un festival de tenues très chic, et James Mason qu’on aime décidément de plus en plus. On a le sentiment que c’était si casse gueule que ça aurait pu être un navet kitsch et risible, mais non, ça tient debout. Une déclaration d'amour aux arts classiques, une espèce d’énigme. (vu en 2022)

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