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La Diablesse aux 1000 Visages

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4 octobre 2020

Akira 1988 Katsuhiro Ôtomo

akira

Kaneda et sa bande se retrouve mêlés aux expériences du gouvernement pour percer le secret d’Akira, qui a provoqué la troisième guerre mondiale. Au delà de ses scènes d’actions incroyables, qui ont dû impressionner bien des réalisateurs, Akira à de l’ampleur (un film horizontal ET vertical), Otomo ne nous raconte pas moins que la naissance d’un univers, naissance qui passe par la destruction du nôtre. Il relie les enjeux, points de vue et lignes narratives d’un récit complexe sans nous perdre une seconde. Les vingt premières minutes arrivent à nous présenter tout ça de manière impeccable, et en à nous faire éprouver un pur plaisir de cinéma. Impressionnant, Akira est le 2001 de l’animation, peut-être un des plus grand film jamais réalisé. (vu en 2020)

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4 octobre 2020

La Cité sans voiles (The Naked city) 1948 Jules Dassin

cité sans voiles

Belle oeuvre qui débarrasse le film noir de son glamour, et des artifices de studio, où les acteurs laissent la place à New York, véritable personnage principal. Les vues de New York sont géniales (voir l’ouverture), et me rappelle Killer’s Kiss, autre beau film tourné dans les rue de cette ville. Photo splendide à l’image de la mise en scène, très sûre, sans virtuosité ou afféteries. Connaissait pas Barry Fitzgetald, très bon cambriole la scène dès qu'il est là. Weegee a contribué à l’identité visuelle du film, qui reprend le nom d’un de ses livres. (vu en 2020)

4 octobre 2020

Le Fanfaron (Il Sorpasso) 1962 Dino Risi

fanfaron

Roberto, studieux, introverti, est entrainé par Bruno, frimeur, inculte et fier de l’être, pour une virée dans l’italie des années 60. Ou deux loosers dans un monde en plein changement annonçant le règne du fun et du fric, qui a l’air de filer sans eux. Roberto semble être le fil conducteur du récit mais c’est Bruno qui emporte notre sympathie, Risi lui prête un oeil acéré qui le rend beaucoup moins superficiel qu’il ne paraît de prime abord. En parlant d’oeil, j’ai trouvé celui de Risi extraordinaire, sur ce monde en mutation, et particulièrement sur les femmes, nombreuses, pas un oeil compréhensif ou complice, mais un oeil d’homme qui sait les regarder. Une très belle découverte pour moi. (vu en 2020)

4 octobre 2020

J'ai tout vu (I saw the whole thing) 1962 Alfred Hitchcock

j'ai tout vu

Je crois que c’est la dernière oeuvre d’Hitch pour la TV. Bien bien, les personnages principaux sont soignés, (mention à William Newell, le témoin porté sur la bouteille, très drôle), le ton est drôle et la fin astucieuse. (vu en 2020)

4 octobre 2020

Harry Potter et le prince de sang-mêlé (Harry Potter and the Half-Blood Prince) 2009 David Yates

harry potter 6

Harry trouve un vieux manuel scolaire qui a appartenu à Voldemort. Malefoy à un plan pour tuer Dumbledore. Sérieux, à la fin de chaque film, il faut que je lise un wiki pour me rappeler de ce que je viens de voir, et dans quel film. (vu en 2020)

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4 octobre 2020

Harry Potter et l'ordre du Phénix (Harry Potter and the order of the Phoenix) 2007 David Yates

harry potter 5

C’est l’épisode avec Dolores Ombrage. Allez, avouons que Rowling a un petit talent pour trouver les noms de ses personnages. Je ne veux pas passer pour un vieux con auprès des ados à qui cette série est destinée (ah, trop tard), alors je ne relève pas tout les défauts de la chose, mais je qualifierais le style David Yates par : c’est diablement lisse, long et il ne se passe que peu de chose. (vu en 2020)

4 octobre 2020

Palm Springs 2020 Max Barbakow

palm springs

Pas désagréable mais le film peine à trouver sa voie sur les traces de son glorieux aîné (Groundhog day). On aime les quelques gags, le charme des interprètes - Andy Samberg et Cristin Milioti - on aime moins ce scénario qui n’exploite pas vraiment son potentiel, et ce thème de romcom qui est toujours le même : ces trentenaires restés gamins qui ne s’assument pas, puis qui finissent par arrêter de déconner et deviennent des adultes, mouais. N’empêche, je reste client de ce genre de film, comme un plaisir coupable. (vu en 2020)

4 octobre 2020

Le conte de la princesse Kaguya (Kaguyahime no monogatari) Isao Takahata

kaguya

Une princesse d’origine divine fait l’expérience d’une vie humaine. Le choix d’un graphisme en apparence très simple mais extrêmement maîtrisé (on a vraiment l’impression d’un manga qui s’anime sous nos yeux) met en avant ce conte raconté avec tact, justesse et équilibre. Le film est long mais passe comme un charme. La tronche des gamins, la dégaine de la petite servante sont géniales et bienvenues dans cette histoire plutôt tragique. (vu en 2020)

1 octobre 2020

Espions sur la Tamise (Ministry of fear) 1944 Fritz Lang

espions sur la tamise

Un homme sort d’un asile, se rend à une fête foraine en attendant le train, y gagne un gâteau et se retrouve ainsi mêlé à un réseau d’espions nazis. La première partie, jusqu’à la réunion chez la médium, est extraordinaire, tout en mouvement de caméras justes et élégants, en séquences saisissantes. La première apparition de Mrs Bellane est incroyable, elle semble venir d’un autre monde, vénéneux, terrible mais séducteur. La séquence de spiritisme chez elle est aussi un must (belle utilisation de la lumière... et de l'obscurité), ses invités sont vraiment flippants, normaux mais dégageant quelque chose de maléfique, un peu comme la congrégation de sorciers à la fin de Rosemary’s Baby. De Lang nous ne connaissions que la duologie indienne, Ministry of Fear nous confirme qu’il a une maîtrise du plan qui force le respect, précis, d’une intense beauté. Même le danger, surtout le danger, y est terriblement beau. Très chouette aussi comme cette histoire d’espionnage semble irréelle : fête, gâteau, séance de spiritisme, jeu de piste… Le régime baisse dans la deuxième partie, le scénario devient confus, on est clairement plus au même niveau, même s’il y a du bon bien sûr, comme cette scène chez le tailleur (ces ciseaux !). Le dernier plan est franchement nul, et sûrement pas de Lang. (vu en 2020)

1 octobre 2020

Masques de cire (Mystery of the wax museum) 1933 Michael Curtiz

 

masques de cire

Un créateur de mannequins de cire est victime d’un incendie dans son musée. Quelques années après, il réapparaît, infirme, ouvre un nouveau musée. Parallèlement, une journaliste au langage châtié enquête sur la disparition d’un cadavre à la morgue. Tout ça ne mange pas de pain, et manque quand même de tension et d’ambiance (le film est dénué de musique sauf pendant les génériques…). Notons quand même un jolie travail sur les décors et la photo, en Technicolor bichrome (!), quelques idées de Curtiz même s’il ne se foule pas trop, et le réjouissant personnage incarné par Glenda Farrell, typique des personnages féminin pré-code. Fay Wray marquera plus les esprit dans King Kong la même année. La brièveté de la chose est aussi bienvenue et joue en sa faveur : on devrait faire plus de film d’une heure et quart. (vu en 2020)

 

1 octobre 2020

Toni 1935 Jean Renoir

S

toni

ud de la France, Toni, travailleurs venus d’Italie, fricote avec deux femmes, le drame n’est pas bien loin, évidemment. Le plus remarquable dans Toni, c’est la manière franche qu’a Renoir d’ancrer son film dans cette région, magnifiquement rendu, tout en évitant le piège du régionalisme, qui serait une espèce de sentimentalisme envers un lieu donné. Le film est remarquable dans son dépouillement, dans son refus d’artifices, dans sa façon documenté (et non documentaire) de rendre compte de la situation de ces travailleurs immigrés en Provence, et paraît incroyablement moderne pour un film de 1935. (vu en 2020)

1 octobre 2020

Le Lendemain du crime (The Day after) 1986 Sidney Lumet

lendemain du crime

Une femme se réveille avec la gueule de bois et un cadavre dans sont lit. Elle rencontre un ancien flic qui va l’aider à trouver le pourquoi du comment. Film peu aimé dans la carrière de Lumet, je l’ai trouvé bien sympathique moi-même. Le projet ressemble fort à ces thrillers érotiques des 80s, mais Lumet évacue bien vite tout ça, s'intéresse plus aux à cotés de l'intrigue (le after du titre), se concentre sur l’alchimie entre ses deux personnages, excellents. C’est vraiment un plaisir de les voir s’approcher l’un de l’autre, se jauger, puis, je te le donne en mille, se trouver. Bien troussé dans un style peu visible mais solide, dans une belle photo, quoique Andrzej Bartkowiak n’y va pas mollo sur les filtres mauves devant ses ciels. Reste la musique, horrible. (vu en 2020)

1 octobre 2020

Tenet 2020 Christopher Nolan

tenet

Un espion enquête sur une technologie permettant d’inverser la temporalité des objets et des humains, à l’origine d’une future troisième guerre mondiale. Plus ou moins. Les rouages de l’intrigue sont extrêmement difficiles à suivre, ce qui peut paraître comme une pause prétentieuse, ou du bidon pour cacher certaines incohérences posées par tous les scénarios de voyage dans le temps. Devant le paradoxe temporel par excellence, ses personnages répondent juste qu’ils ne savent pas ! Le début intrigue vraiment, mais très vite tout ça devient fatiguant : montage frénétique, flots d'informations à causer une indigestion du cerveau, dialogues non-stop, bande son qui casse les oreilles, on a juste plus envie de faire l’effort de recoller tout ça, d’autant qu’on a l’impression que ce n’est pas si intéressant que ça, que ça aurait dû l’être. On retrouve aussi un problème récurrent du cinéma de Nolan : c’est un cinéaste cérébral, ses scènes d’actions ne donnent pas, sont assez ennuyeuses… Gonflé et ambitieux mais au final pas plus passionant que les James Bond dont Nolan est friand, un drôle de film. (vu en 2020)

30 septembre 2020

Outsiders (The Outsiders) 1983 Francis Ford Coppola

outsiders

Une bande de gamin des quartiers pauvres de Tulsa lutte affronte une bande rivale des quartiers riches, dans les années 60. Coppola livre une ode à la jeunesse (“Stay gold, Ponyboy. Stay gold”) en mettant en scènes gamins gominés, gamines en chaussettes blanches, bagnoles, crans d’arrêt et wak’n’woll. On retrouve le côté expérimental du réalisateur, qui n'essaie pas d’échapper aux archétypes mais les utilise et aligne une série de vignettes appartenant déjà au mythe (on a l’impression d’avoir vu certains plans en poster, il y a longtemps, punaisés sur le mur de la chambre d’une cousine) . Souvent beau, mais manque un peu de souffle. (vu en 2020)

29 septembre 2020

L'Ennui 1998 Cédric Kahn

ennui

Un intellectuel (qui ne peut s'empêcher de penser ce qu’il vit) rencontre une jeune femme qui est tout son contraire, entend qui pourrait se passer de cerveau, bref tout son contraire. Il va être aspiré dans le néant de cette relation avec cette fille que son intellect ne peut saisir (ce qui ne lui parait pas concevable). Donc ce bonhomme qui ne peut vivre sans tout questionner, se heurte à ce corps qui se contente d’être… corps, et son ego va s’y fracasser. On aurait pu s’attendre à voir ce corps, qui nie ce que cet homme tout de pensées (prof et écrivain) a toujours été, incarné et sensuel, on aura rarement vu un film nous montrer la chose aussi vidé de tout érotisme, aussi vidé de tout d’ailleurs, d'où le titre (les scènes de coucheries ne sont ni belles ni moches, elles sont, sans adjectifs) comme si cela aurait parasité la démonstration que veut nous faire l’auteur. Le film n’est certes pas malhabile, loin de là (un cinema français contemporain sous influence nouvelle vague, je dirais), mais a une façon de rouler tout droit vers sa conclusion, que l’on soupçonne dès le début, monocorde (mais pas monotone), sans marquer d’étape, sans douter, sans être travaillé par l'angoisse de son personnage, peut-être un peu trop sûr de sa démonstration. (vu en 2020)

29 septembre 2020

Angel guts: red porno (Tenshi no harawata: akai inga) 1981 Toshiharu Ikeda

angel guts - rp

Hot comme ces plans baignées de lumières rouges, suintant la solitude et le désespoir, tel est le sexe dans cet Angel Guts décidément pas gai, ni passionnant d’ailleurs avec son embryon d’histoire, mais visuellement stimulant et qui arrive a dégager une ambiance qui fait son effet. Surpris d'apprendre que c'est le même Toshiharu Ikeda qui réalisera Evil Dead Trap sept ans plus tard. (vu en 2020)

29 septembre 2020

Perry Mason Saison 1

perry mason

Dans le LA des années 30, le détective  dans la dèche Perry Mason enquête sur un crime sordide, dans une ville prise entre stupre et puritanisme. On connaît ce genre d’histoire mais on aime toujours. Ça résume mon sentiment : c’est classique et classieux, bien foutu et ne lésinant pas sur les moyens, et ça ne propose absolument rien de neuf. Suffisamment plaisant pour tenter une deuxième saison. (vu en 2020)

24 septembre 2020

La Femme libre (An Unmarried woman) 1978 Paul Mazursky

unmarried woman

Une femme mariée depuis des années quitte son mari infidèle (le con, il part avec une jeunesse et reviendra la queue entre les guiboles, évidemment), constate qu’elle n’est plus rien et doit se réinventer. Mazurski évite la comédie comme le pathos et brosse un portrait réaliste non dénué de tendresse de cette femme , très bien jouée par Jill Clayburgh, dont le film adopte le point de vue. Sûrement, en 1968, le film devait être plus chargé de signification, non pas que la situation ait vraiment changé, mais on en faisait sans doute moins le sujet d’un film. Eh bien c’est touchant et juste, et il se dégage un charme déjà vu mais bienvenue de ce New York de cinéma de l’époque. on remercie Mazurski de ne pas nous prendre par les sentiments mais par le regard. C’est un petit film assez chouette à voir aujourd’hui, que j’ai trouvé presque trop sage, et même par moment trop mignon, comme ce moment où elle chante dans le loft de Saul, qui m’a fait penser à La Croisière s’amuse (c’est pas gentil). (vu en 2020)

24 septembre 2020

Crime d'amour 2010 Alain Corneau

Dans une multinationale, la compétition entre deux femmes, la patronne et l’employée, la dominatrice et la soumise. La soumise cache bien son jeu et assassine sa patronne en commettant un crime parfait. Bien, c’est plutôt bien emballé, même si l’explication du meurtre en flash-back (pourquoi en noir et blanc?) est un peu facile. Oui alors bien sûr, ceux qui n’ont pas aimé soulève le manque de crédibilité de la chose, de Ludivine Sagnier, de l’histoire en général. Bah, la crédibilité n’est sans doute pas ce vers quoi Corneau tend, plutôt la mécanique et la froideur de ce monde là et du meurtre qui s’y perpétue. Et puis je le confesse, je l’aime bien Ludivine Sagnier. Et la Kristin Scott Thomas aussi, donc je suis content. (vu en 2020)

23 septembre 2020

Je veux juste en finir (I'm thinking of ending things) 2020 Charlie Kaufman

i'm thinking of ending things

Par où commencer ? Voilà un film unique, personnel, qui brasse beaucoup de choses : on y trouve, entre autre, réflexions sur le couple, sur les liens aux parents, sur la critique de cinéma, sur la vieillesse, la dépression, l’arbitraire des pensées qui résonnent dans notre mental, l’illusion, la perméabilité entre la fiction et la réalité... C’est une espèce de scénario univers, fait des intérêts ou obsessions diverses de Charlie Kaufman, finalement pas très enthousiaste quand à l’existence en général, les emprunts aux codes du film d’horreur sont explicites à ce sujet. Là où un Woody Allen aurait beaucoup fait parler ses personnages de leurs petites misères, où les souvenirs et fantasmes seraient clairement reconnaissables, Kaufman tisse un film volontairement confus, ou toutes ses idées et leur représentations deviennent comme poreuses, se déconstruisent, se contaminent les unes les autres, et qu’il va falloir décoder (ou chercher sur le net) pour donner du sens à ce que l’on vient de voir. Il apparaît au final que tout ceci est le portrait du paysage mental confus, désespéré, d’un vieil homme dépressif. La maîtrise de la mise en scène frappe immédiatement et tient le coup tout du long : assez étonnant d’accoucher d’un film aussi riche (et long, un peu trop ? Comme un film sur deux aujourd'hui, me semble) avec seulement une poignée de scènes (grosso modo : deux scènes de voitures, une chez les parents, une au lycée) ; il faut arriver à filmer deux personnes qui causent dans une voiture pendant plus d’une demi-heure, sans qu’on sache encore dans quoi on trempe (et remettre ça une heure après !), non seulement sans ennuyer mais encore en se montrant passionnant. Kaufman arrive à charger toutes ses scènes d’une multitude de détails (la chambre de Jake) qui méritent plusieurs visions (on a envie de s’attarder dans cette chambre, d’y chercher des pistes qu’on sait y s’y trouver). Et Jessie Buckley et Jesse Plemons sont tops. (vu en 2020)

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