S'il y a une série chérie de ma tendre enfance, c'est celle-là. Jamais vu les saisons avant Diana Rigg, et puis The Avengers, c'est Steed et Emma, point barre. On renquille...
Coeur à coeur (The Murder market) Peter Graham Scott
Steed seeks a wife – Emma gets buried
Une organisation, sous couverture d'une agence matrimoniale, permet à chacun d'exécuter le meurtre d'un autre, oui, comme dans L'Inconnu du Nord Express. J'apprends que c'est le premier épisode tourné par Diana Rigg, et on sent effectivement qu'elle n'a pas encore tout à fait le personnage sous contrôle, mais le charme est là et la performance augure du meilleur. On y apprends (on le savait ?) qu'elle est la veuve d'un aviateur. Et que Laurie Johnson, à la musique, est de sexe masculin, bon... C'est un excellent épisode, il y a tout ce qu'il faut, le rythme, une bonne mise en scène, de bons personnages, et l'alchimie entre Steed et Emma fonctionne à fond.
Dans sept jours le déluge (A Surfeit of H2O) Sidney Hayers
Steed plans a boat trip – Emma gets very wet
Où il est question d’un savant qui met au point un nuage de pluie contrôlable à volonté. Un épisode campagnard, un peu ennuyeux, peut-être à cause de la difficulté à mettre en image cette invention intéressante sur le papier, et à un méchant un peu terne. (vu en 2020)
L'heure perdue (The Hour that never was) Roger Marshall
Steed has to face the music – Emma disappears
Une base aérienne désertée, un méchant qui, avec des ultrasons, formate les cerveaux des militaires avant qu’ils ne partent aux quatres coins de la planète, pour les vendre au plus offrant. C’est un épisode qui marche sur l’absence, du moins pendant un bon moment, absence d’intrigue, absence de personnages secondaires, absence d'événements , comme si les gars avaient disposé de ce décor, et de rien d’autre, et qu’il avait fallu broder une histoire dessus. Alors, absence d’intérêt? Intéressant, mais un peu longuet, ou alors j’avais sommeil. Mais de bons échanges entre Emma et Steed. (vu en 2020)