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La Diablesse aux 1000 Visages
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27 mars 2021

Jigoku 1960 Nobuo Nakagawa

jigoku

Shiro est sur le siège passager de la voiture qui un soir renverse un quidam, et le lendemain dans le taxi dont l’accident provoque la mort de sa fiancée (il y en a qui n’ont pas de bol). Puis sa mère rend l’âme peu après, ses ex futurs beaux-parents se jettent sous un train, une femme revencharde tombe d’un pont devant lui, une amante d’un soir se rompt le cou en tombant d’un escalier, et j’en passe, bref tout les gens qu’il côtoie passent de vie à trépas. Et ce n'est jamais de sa faute, plutôt celle de ce mystérieux Tamura qui apparaît subrepticement à tous moments, l’air maléfique (ça me taperait vite sur les nerfs).  Il finit lui-même par y passer, étranglé par la mère de la première victime. Quand Nakagawa a tué tout casting, il les suit en train d’endurer les huits enfers bouddhiques. Désirs terrestres et visons infernales filmés littéralement, Nobuo Nakagawa a des idées très intéressantes dans son utilisation des objets, des couleurs, de la musique, et exécute de beaux mouvements d’appareils, bref c'est bien joli tout ça, et pourtant on reste insatisfait, peut-être à cause de son scénario par moments un peu facile et sans queue ni tête, ou de son propos sans grande subtilité (la vie est dérisoire, on est tous des pêcheurs). (vu en 2011)

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