Ongaku 1972 Yasuzô Masumura
Reiko consulte un psy à cause d’un problème de frigidité, un trouble qui menace la relation qu’elle entretient avec le beau Ryuichi. Un film qui se joue sur le territoire du subconscient, que la mignonne Reiko (Noriko Kurosawa) doit arpenter pour découvrir la source de son problème : son désir pour son frère. Comme tous les films qui parlent ouvertement de psychanalyse (comme Spellbound), tout ça semble assez tiré par les cheveux (Reiko désire porter l’enfant de son frère et pour être disponible, s’interdit d’éprouver du plaisir avec les autres hommes, ne pouvant se laisser aller qu’avec des vieux ou des impotents, mmmh) cependant Masumura conduit bien son récit et a quelques idées visuelles très intéressantes (comme ces ciseaux). Un suspense psychanalytique et érotique sur des désirs féminins tordus, qui n’arrive pas à la hauteur de ses meilleurs films mais qui se révèle tout à fait plaisant. (vu en 2021)