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La Diablesse aux 1000 Visages

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18 avril 2022

Jugatsu (3-4 x jûgatsu) 1990 Takeshi Kitano

jugatsu

Deux joueurs de baseball se rendent à Okinawa pour acheter une arme pour leur entraîneur, qui s’est fait tabassé par des yakuzas alors qu’il défendait un des deux joueurs. Deuxième film de Takeshi mais premier projet personnel, il y a déjà tout ce qui caractérise son style : humour à froid, explosion de violence, plans fixes « arrêté », ellipses,  le sport, les yakuzas. La chose est un labo d’idées pas toujours homogène, Beat Takeshi s’invite le temps d’une longue digression, ce que Kitano n’autorisera plus. (vu en 2022)

 

Rex (mon voisin a

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18 avril 2022

The Vampire doll (Yûrei yashiki no kyôfu: Chi wo sû ningyô) 1970 Michio Yamamoto

vampire doll

Kazuhiko se rend chez sa copine Yuko qu’il n’a pas vu depuis un bail. Un gnome lui ouvre la porte, celui-là même qu'on trouve dans chaque film où un voyageur perdu frappe à la porte d’une bâtisse isolée, bref. La mère de la ch’tite lui apprend qu’elle est morte dans un accident de voiture il y a deux semaines. Il passe la nuit là- bas, aperçoit devine qui et… n'en revient pas. Sa sœur et son boyfriend se demande ce qu’il devient le Kazuhiko, ils se rendent chez Yuko, fouillent, et trouvent, c’est un médecin qui l’a hypnotisé alors qu’elle agonisait, ça l’a transformé en vampire, ben oui. D’après nous il s’agit plus d’une morte-vivante, mais ne chipotons pas. On y trouve donc pas mal d’ingrédients classiques du film d’horreur occidental, de fait le film n’a pas grand chose de japonais. C’est tre moyen, on y cherche en vain quelque chose de personnel, dans le fond comme dans la forme, sans succès. Également connu sous le nom de Legacy of Dracula, apparemment le premier d’une série appelé Bloodthirsty Trilogy, les deux autres étant Lake of Dracula et Evil of Dracula. (vu en 2022)

18 avril 2022

Les Pirates du métro (The Taking of Pelham One Two Three) 1974 Joseph Sargent

pirates du métro

Une bande de malfaiteurs prend une rame de métro new-yorkais en otage. Un énorme plaisir, on joue plus sur la situation que sur les scènes d’action, ou plutôt l’action ne cherche jamais à être spectaculaire, il y a une ambiance très New York, il justifie à lui tout seul la cinégénie de la ville, il y a un parfait équilibre entre tension et humour. Et Walter Matthau casse la baraque alors qu’il se contente de parler dans un micro depuis une salle de contrôle. La fin est géniale, cool et maligne. (vu en 2022)

18 avril 2022

L’Homme qui n’a pas d’étoile (Man without a star) 1955 King Vidor

homme qui n'a pas d'étoile

Dempsey Rae, le genre cowboy solitaire toujours loin de son foyer, se fait engager par la belle rousse Reed Bowman, une femme de l’est plus capitaliste tu meurs, pour s’occuper de son cheptel grandissant. Il la trouve à son goût mais ne goûte guère sa philosophie du business et prend la défense de ses concurrents, malgré le fait qu’ils installent des barbelés sur la prairie. Ça aurait pu être du tout bon, Douglas à une présence du tonnerre, sa relation avec Jeanne Crain est très sexuelle, mais la chose est ruinée par cet humour potache qui s’invite de temps en temps et qui n’a rien à faire là, et par Kirk qui à tendance à trop faire son one man show. Quelqu’un avec cette présence peut se permettre de sous jouer plutôt que d’en faire des tonnes. (vu en 2022)

18 avril 2022

L’Échange (Changeling) 2008 Clint Eastwood

échange

Christine Collins perd son fils, il a disparu de la maison pendant qu’elle bossait. La police le retrouve quelques mois plus tard, mais elle prétend que ce n’est pas lui. C’est une bonne histoire et le script brasse de nombreux thèmes, mais le film est un ratage complet. Angelina Jolie nous paraît être une grosse erreur de casting, (pourquoi est-elle maquillée comme Betty Boop ? Et ce chapeau ?), Clint a vraiment du mal à en faire une vrai femme à laquelle on peut s’identifier. Ajoutons qu’il a aussi du mal à diriger les gamins. Et puis ses travers sont toujours là, ses méchants sont tellement cons, écrits sans finesse, qu’on y croit jamais. Ça passe quand le film n’est pas trop sérieux, ce qui n’est pas le cas ici, la partie de l’hôpital par exemple est carrément ridicule. On a eu du mal également avec l’arc narratif du tueur, d’où sort-il finalement ? Le personnage est loupé et entraîne le film dans une mauvaise direction. On sent le Clint dans la course à l’oscar, really bad. (vu en 2022)

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18 avril 2022

La Légende de Zatoichi (vol. 20) : Zatoichi contre Yojimbo (Zatôichi to Yôjinbô) 1970 Kihachi Okamoto

zatoichi 20

Pour l’histoire, c’est encore le menu habituel, il s’agit cette fois d’un boss qui pique de l’or au Shogun, et de sa rivalité avec son fils, qui ira jusqu’au meurtre, alors que des agents du shogunat enquêtent. C’est la fièvre de l'or quoi, tout le monde l’attrape, même Ichi. Bon on s’en fout de tout ça, on est là pour Shintaro Katsu, Toshiro Mifune, Ayako Wakao, et Kihachi Okamoto, on est donc sûr que l’on va voir un tout bon épisode de la saga. Eh bien il y a du bon, l’intro est superbe, crépusculaire, et annonce du lourd. Et le film est pas mal, mais pourtant on avoue être un tantinet déçu, la chose raconte le même genre d’histoire que n’importe quelle autre entrée, mais étirée sur deux heures et c’est ma foi trop long, on est sur un rythme qui a clairement ses baisses de régime. Et puis la rencontre entre les deux stars n’a pas vraiment lieu, il garde chacun leur place sans empiéter sur le territoire de l’autre, ils se chamaillent tout au plus, mais le script n’en fait rien d’autre. Voilà, à voir c’est sûr, mais pas à classer dans les meilleurs. (vu en 2022)

18 avril 2022

La fille du 14 juillet 2013 Antonin Peretjatko

fille du 14 juillet

La virée en province, pendant les vacances d’été, d’Hector et son pote, de Truquette dont il est amoureux (Vimala Pons, impossible de regarder ailleurs quand elle est d’une scène), de Charlotte la cops de celle-ci, et de Bertier le trouble fête. C’est assurément drôle, décontracté, pleinement nouvelle vague dans le style mais sans la pose d’auteur, du moins est-elle désamorcée par l’humour. Tout n’y est pas réussi mais ses longueurs et ses scènes moins bonnes font partie du jeu, comme si on enfilait délibérément un pantalon trop grand, on y est à l’aise et c’est un style foutraque qu’on peut revendiquer. On ne manquera pas de se jeter sur le nouveau film d’Antonin. (vu en 2022)

18 avril 2022

Sang pour sang (Blood simple) 1984 Joel & Ethan Coen

sang pour sang

La femme adultère qui se tire avec le barman, le mari qui charge un privé de les descendre, le privé qui descend plutôt le mari, et les deux premier qui n’y comprennent rien. Il y a des films qui prennent leur temps pour exposer le contexte, ici il suffit de quatre mots dit dans une voiture la nuit, par deux personnes filmées de dos. Tout marche comme ça, très visuel et économe, à la limite (voir pleinement) de l’exercice de style, plein d’un désir de cinéma. C’est encore vert comparé au films qui suivront, mais d’une belle santé, dirons-nous. (vu en 2022)

18 avril 2022

Fermière à Montfaucon 1967 Éric Rohmer

fermière à montfaucon

Il s’agit, en quinze minutes, de donner la parole à la fermière du titre, qui lit son texte avec application, et de filmer sa vie quotidienne durant les quatres saisons (pas de doute, c’est du Rohmer). On dirait qu’Éric a recueilli le témoignage de la fermière et l’a réécrit, elle le lit vraiment comme si ce n’était pas le sien. C’est tout petit, mais néanmoins impeccable. La fermière à vraiment l’air d’être quelqu’un, pas une de ces timbrées qui ne vit que de badinage amoureux, si tu vois. Elle nous plait quoi. (vu en 2022)

18 avril 2022

Gran Torino 2008 Clint Eastwood

gran torino

Kowalski est le cliché de l’américain raciste et râleur. Quand des coréens s’installe à côté de chez lui, autant dire qu’il n’est pas ravi, surtout quand le gamin essaie de lui faucher sa Ford. Mais il se rend compte qu’ils valent mieux que ce qu’il pensait et il en fait vite sa famille de substitution, vu qu’il ne parle plus guère à la sienne, et quand il le fait c’est pas pour les complimenter. Il est question de transmission, d’héritage, et à la lumière de sa carrière, le film est passionnant. C’est vrai qu’il manque franchement de subtilité, son rachat est un peu trop gros pour passer tout seul, ses coréens de voisins sont très folklore, très national geographic (la fille fait même un cours sur les origines de son peuple), les méchants sont juste bêtes et méchants, et le parcours de rédemption de Kowalski manque certainement de finesse, mais on prend du plaisir à la vision de la chose, on avoue qu’on aime le voir jouer au plouc, cracher et jurer,  et déconner avec ses vieux amis. (vu en 2022)

18 avril 2022

Le Cirque (The Circus) 1928 Charlie Chaplin

cirque

Le vagabond se fait embaucher dans un cirque, il plie le public en deux même si c’est malgré lui, et il n’est pas insensible à la charmante trapéziste. Il faut croire que Chaplin avait tout compris, son film est toujours aussi drôle et fonctionne toujours aussi bien presque un siècle après sa réalisation, quand même. D’accord le gars ne devait pas être commode, n’empêche qu’il ne nous embête pas avec un un quelconque message bienveillant comme le fait Harold Lloyd, le gars se fout pas mal de ses semblables, il n’est pas vraiment sympathique, il est même plus d’une fois franchement limite, il est juste intéressé par son assiette et la jolie fille d’à côté. Pas humaniste, mais humain oui.(vu en 2022)

18 avril 2022

L’Élégie d’Osaka (Naniwa erejî) 1936 Kenji Mizoguchi

élégie d'osaka

Une jeune femme sort avec son patron pour subvenir aux besoins de son père, qui doit de l’argent à son employeur. Puis elle remet ça avec l’associé du boss, cette fois c’est son frère qui a besoin de thunes pour finir ses études, sauf qu’elle prend la thune avant que l’affaire ne soit consommée. Elle ce qu’elle aimerait, c’est une petite vie tranquille avec son boyfriend, voilà tout. L’associé prévient les flics, la réputation de la petite est faîte, son boyfriend en est tout refroidi, et sa famille ne veut plus la voir. Elle s’en ira la tête haute, avec quelques illusions en moins sur ses contemporains. Kenji se met du côté des prostituées pour parler de la place difficile des femmes dans la société japonaise. Isuzu Yamada (Le Chateau de l'araignée, Yojimbo) est extra, et Kenji se donne du mal pour bouger sa caméra, nous gratifie de très beau travellings, ainsi que de profondeurs de champs à peine croyable en intérieur, sûrement à base d’un habile trucage. (vu en 2022)

18 avril 2022

Que la bête meure 1969 Claude Chabrol

que la bête meurt

Un sale type, qui vous détestera si vous êtes du genre intello ou, pire, si vous avez du goût, tue un gamin avec sa voiture, il a pas fait exprès n’empêche qu’il s’arrête même pas. Le père, détruit, ne vit plus que pour se venger. C’est la rencontre entre un homme raisonné, réfléchi, qui veut commettre un crime de sang froid, et un beauf parvenu, grossier, immonde et sans excuse. Claude nous fait sa spécialité, le portrait d’une famille de petits bourgeois qui ont les mains sales, la scène du dîner en famille vaut comme plat de résistance. Dans le bon coté des Chabrol. (vu en 2022)

18 avril 2022

La Légende de Zatoichi (vol. 19) : Les Tambours de la colère (Zatôichi kenka-daiko) 1968 Kenji Misumi

zatoichi 19

Ichi est à la source des embrouilles qui l’occupe dans cet épisode, il manque de discernement et tue un gonze au nom du code d’honneur des yakuzas, avant de réaliser qu’il a été joué : le boss qui voulait liquider le pauvre gars parce qu’il ne remboursait pas ses dettes ne visait que la sœur, qu’il destine à un notable pourri. La sœur arrive, trop tard, avec l’argent de la dette qu’elle a gagné en se prostituant, alors qu’Ichi vient de sabrer son mec. Dès lors, il va vouloir se racheter en la protégeant des griffes dudit clan (tu le connais), alors qu’elle est déchirée par des sentiments contraires, cet aveugle se fait son bienfaiteur mais il a aussi tué son frère bon sang. Encore un excellent opus, peut-être le plus poignant jusqu’ici, Ichi y est désemparé, maladroit, il trébuche, il triche même aux dés, en plus. La scène où ils partagent « par hasard » une même chambre, tous deux séparé par un mince morceau d'étoffe, est magnifique de sobriété, la pièce est littéralement habitée par leur sentiments inavoués, jusqu’à ce qu’ils éclatent, à la lueur d’une chandelle. Mais Kenji contrebalance ces sommets d’émotions et autres sanglants combats par des moments franchements drôles, il faut voir l’aveugle, après s’être fait pincer en train de tricher, échapper à ses sbires tel un sushi sauteur. Et puis Kenji pousse l’élégance de sa mise en scène assez loin, ses plans sont magnifiques, les combats sont filmés sans hystérie, d’une caméra fixe,  irconscrivant l'action par des éléments de décors, des cadres dans le cadres, qui sublime le geste. Le plan du début, la caméra renversée pour filmer un long pin dans son intégralité alors qu'Ichi passe devant, dans la tradition des kakemono, nous a scié. (vu en 2022)

18 avril 2022

Les Amants passionnés (The Passionate Friends) 1949 David Lean

amants passionés

Mary est mariée à Howard, un homme riche et raisonnable, mais elle a toujours été amoureuse de Trevor, qui éprouve à son égard les mêmes sentiments. Mais ces deux-là, qui se retrouvent irrégulièrement et par hasard, ne vivront jamais leur amour, la faute à cette foutu société monogame, mais aussi à Mary, qui a choisi la sécurité et qui aurait même tendance à fuir l’engagement que requière une telle passion. Beau drame sentimental british, pudique et lumineux, qui regarde le romantisme droit dans les yeux et n’a pas peur de l’opposer à l'économie du mariage. On sent tout le soin que David apporte à chaque plan. C’est Claude Reins, en mari bafoué qui ne se la laisse pas conter, qui campe le meilleure personnage. (vu en 2022)

18 avril 2022

Toutes les couleurs du vice (Tutti i colori del buio) 1972 Sergio Martino

toutes les couleurs du vice

On est à Londres dans les seventies, Jane Harrison vit avec le souvenir de sa mère assassinée alors qu’elle avait cinq ans, et celui de son bébé mort dans un accident de voiture (!!), tu m’étonnes qu’elle est en proie à des cauchemars récurrents (ridicule scène d’ouverture, se dit-on), qui commencent à méchamment devenir un peu trop réels. Son mari la gave de médicaments (et il se plaint qu’elle est frigide…), sa sœur préfère l'envoyer chez le psy, et la voisine d’en dessous lui dit que ce qu’il lui faut, c’est une bonne vieille messe noire, histoire de se débarrasser des ses angoisses une fois pour toutes. D’accord, répond la Jane. Ouais ben ça ne sera pas plus efficace que les médocs. Bref, c’est la sœur qui est derrière tout ça, une histoire d’héritage. Le script ne veut absolument rien dire et on s’en balance très vite, certaines scènes (le cauchemar, la messe noire) sont quand même assez datées, il n’y a pas de morceau de bravoure à la Dario. Les acteurs jouent bof, la palme à Edwige Fenech qui a le charisme d’un cochon d’inde, elle est là pour se dessapper, et elle a un corps pour ça, on dit ça même si elle n’est pas notre genre. La chose n’est pas vraiment un giallo sur le fond, elle lorgne plutôt, et sans se gêner, vers les délires paranoïaques de Rosemary’s Baby. Mais pourtant, malgré tout ça, on a pris un énorme plaisir à sa vision. La sublime musique de Bruno Nicolaï n’y est sans doute pas pour rien, mais on a aussi trouvé que Sergio soignait ses cadres, ses décors, sa photo, ses ambiances, et on a plongé avec une grande satisfaction dans ce rêve éveillé dont le scénario mal branlé, plutôt que de le desservir, lui procure un côté onirique. (vu en 2022)

18 avril 2022

Fantômas - À l'ombre de la guillotine 1913 Louis Feuillade

fantomas

Fantomas vole une riche princesse de passage dans un hôtel parisien, puis on enchaine sur une autre affaire, un Lord a disparu, le Fantomas dragouille sa veuve (même si elle n'est pas encore au fait de son nouvel état civil), puis il est mis en prison mais achète le gardien et monte un stratagème pour s’en sortir. L’inspecteur Juve enquête, en vrai il ne fait pas grand chose. Nous aussi, si nous avions découvert ça en 1913, on aurait certainement adoré (mais on a découvert La Guerre des Étoiles en 1977, voilà) mais il nous est impossible de voir ça maintenant et de lui trouver un quelconque intérêt autre qu’historique. On hallucine quand on songe aux surréalistes qui l’ont loué à l’époque. (vu en 2022)

18 avril 2022

Les Beaux gosses 2009 Riad Sattouf

beaux gosses

Hervé et ses potes, l’adolescence, les filles, l’école, et tout ça. On ne s'attendait pas à voir une excellente comédie comme ça. Chaque situation est bien connue, rien d’original là-dedans, pourtant le sens du gag et surtout de l’observation de Riad fait mouche et transforme l’essai. Une bonne comédie française (si !), qui se déroule pour une fois hors du cercle parisien bobo, et en plus un bon film sur les ados, totalement satisfait. (vu en 2022)

18 avril 2022

Les Risques du métier 1967 André Cayatte

risques du métier

Un prof de primaire, dans un village français pendant les années soixante, est accusé d’attouchements par trois jeunes élèves. C’est très « dossiers de l’écran » pour ceux qui ont connu, André met son thème en image proprement, sans prendre partie et sans taper sur les doigts de personnes, pourtant il y en a qui l’aurait mérité, même tout le monde, du prof irréprochable qui s’autorise quand même quelques brimades pour animer la classe, au patron odieux, raciste et infidèle, des petites pestes menteuses aux flics pas très efficaces, etc., mais ce ne sont ni les causes de l’affaire ni ce petit monde qui l’intéresse, non c’est juste l’affaire elle-même, il nous dit que voilà ça peut arriver, il ne nous dit pas grand chose en fait. Un film auquelle manque une touche Chabrollienne. (vu en 2022)

17 avril 2022

La Légende de Zatoichi (vol. 18): Le Défi (Zatôichi hatashi-jô) 1968 Kimiyoshi Yasuda

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Où il est question d’un village dans lequel un boss s'approprie le monopole du commerce de la soie, son atelier de tissage n’a pas bonne réputation auprès de la gente féminine. Il s’associe avec une bande de tueurs qui sont de vraies ordures, qui teinte l’épisode d’une violence gratuite dont Zato fait les frais, il finit presque mort dans une rivière (on lui a tiré dessus, c’est pas du jeu) avant d’être soigné par des paysans et de revenir niquer leur race à ces enfants de p… Leur chef est le fils déchu du médecin du village, joué par Takashi Shimura, dont Ichi profite de l’hospitalité, un médecin sorti d’un Kurosawa, dédié à sa tâche et prônant une voie pacifique, un programme dur à tenir. Enfin on trouve dans le groupe des truands la très charmante Yumiko Nogawa (La Barrière de Chair, Histoire d’une Prostitué, Les Plaisirs de la Chair, la série des Woman Gambler) que l’aveugle fera « renaître », sacré Ichi va. Un épisode au script routinier qui n'amène rien à la saga, mais qui se suit très agréablement. (vu en 2022)

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